Table Ronde Recherche & Conchyliculture #3 2022

La production d’huîtres creuses est une des principales ressources aquacoles dans le monde. La France en est la principale productrice en Europe. Depuis ses débuts au tournant du XXe siècle, la production a toujours connu des épisodes de mortalité. Ainsi, les huîtres classiquement rencontrées sur no...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Ruyssen, Maria, Grillon-Gaborit, Fabrice, Richard, Marion, Montagnani, Caroline, Morga, Benjamin, Vidal Dupiol, Jeremie, Cosseau, Celine
Other Authors: Université Paul-Valéry Montpellier 3 - Faculté des Sciences humaines et des sciences de l'environnement ( UPVM UM3 UFR3), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM), MARine Biodiversity Exploitation and Conservation - MARBEC (UMR MARBEC ), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Montpellier (UM), Interactions Hôtes-Pathogènes-Environnements (IHPE), Université de Perpignan Via Domitia (UPVD)-Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Montpellier (UM), Unité Adaptation et Santé des Invertébrés Marins (ASIM), Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER), Ifremer
Format: Report
Language:French
Published: HAL CCSD 2022
Subjects:
Online Access:https://hal.umontpellier.fr/hal-03975108
Description
Summary:La production d’huîtres creuses est une des principales ressources aquacoles dans le monde. La France en est la principale productrice en Europe. Depuis ses débuts au tournant du XXe siècle, la production a toujours connu des épisodes de mortalité. Ainsi, les huîtres classiquement rencontrées sur nos côtes (Ostrea edulis) ont connu des mortalités massives dans les années 1920, puis ce fut le tour de l’huître portugaise à la fin des années 1960. L’introduction et la bonne adaptation des huîtres japonaises (Crassostrea gigas) dans les années 1970 se sont également accompagnées de divers épisodes depuis les années 1990, notamment liés au virus de l’herpès (OsHV-1) et aux bactéries Vibrio. Aujourd’hui, deux maladies touchent particulièrement les élevages ostréicoles. Le POMS d’une part, qui associe virus et bactéries, cause le syndrome de mortalité des juvéniles d’huître. Moins bien connue, la maladie des adultes est pour sa part due à Vibrio aesturianus. L’état des connaissances sur ces maladies a été présenté et discuté lors de la table-ronde du 16 mars 2022 (Mieux connaître l’état de santé des cheptels). La table-ronde du 11 mai 2022 s’est quant à elle focalisée sur les conséquences de ces mortalités dans le milieu ainsi que sur les travaux menés pour trouver des solutions pratiques permettant de les limiter. Ce qu’il faut retenir La présence d’huîtres moribondes et de chairs en décomposition dans la lagune lors des épisodes de mortalité n’est pas sans conséquences pour le milieu puisque des transferts de bactéries, virus, ammonium et phosphate ainsi que des changements de communautés planctoniques sont observés à proximité des lanternes d’huîtres. Côté solutions, plusieurs pistes prometteuses ont été présentées : la stimulation immunitaire, la sélection (épigénétique), la prise de probiotiques ainsi que certains changements de pratiques zootechniques, notamment l’exondation.