Le schwa dans la parole conversationnelle d'apprenants et l'impact des facteurs phonologiques: un début d'analyse

Presentation held at Journées FLOraL-PFC. Arranged by FLOraL-PFC & Centre Universitaire de Norvège à Paris, in Paris, 21. - 22.11.2016. Si le schwa a fait couler beaucoup d’encre dans la littérature sur la phonologie du français L1, la situation est bien différente pour ce qui est de la phonolog...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Andreassen, Helene N., Lyche, Chantal
Format: Conference Object
Language:French
Published: 2016
Subjects:
Online Access:https://hdl.handle.net/10037/10220
Description
Summary:Presentation held at Journées FLOraL-PFC. Arranged by FLOraL-PFC & Centre Universitaire de Norvège à Paris, in Paris, 21. - 22.11.2016. Si le schwa a fait couler beaucoup d’encre dans la littérature sur la phonologie du français L1, la situation est bien différente pour ce qui est de la phonologie du français langue étrangère. Hannahs (2007:69) propose que cette lacune est, du moins en partie, due au fait que « the conditioning factors surrounding variable schwa are not exclusively phonological – a not inconsiderable role is played by other factors such as style, register, formality and sociolinguistic context ». Avec l’établissement du programme de recherche IPFC (Detey & Kawaguchi, 2008; Racine, Detey, Zay, & Kawaguchi, 2012), nous avons accès à une base de données qui permet d’étudier le comportement phonologique du schwa tout en prenant en compte les facteurs mentionnés par Hannahs (2007). L’objective du présent travail est de faire une première analyse du traitement du schwa tel qu’il se présente dans la production des apprenants du français L3 en Norvège. Sur la base des deux corpus de Tromsø (16 locuteurs, niveau A2) et d’Oslo (7 locuteurs, niveau B1/B2), nous présenterons des données sur le taux de présence et absence du schwa dans la parole conversationnelle. Nous nous limiterons aux deux positions dans lesquelles la présence d’un schwa phonologique est incontestée en français L1 : dans le monosyllabe et dans la syllabe initiale de polysyllabe. À l’aide du codage IPFC-schwa en cours de développement (Racine, Detey, & Andreassen, 2015), nous examinerons l’impact possible de deux facteurs phonologiques, notamment celui du contexte segmental et celui du contexte phonotactique gauche. Sur la base de ces résultats, et en tenant compte des travaux antérieurs (p.ex. Katanaeva-Morozova, 2008; Nouveau & Detey, 2007; Stridfeldt, 2005), nous discuterons l’importance que semblent jouer la phonotactique L1 et la méthodologie pédagogique employée aux différents stades du parcours scolaire/académique en Norvège.