La photographie oblique terrestre pour une veille environnementale en milieu arctique (webcam du Zeppelin Fjellet, 79°N, Spitsberg)

National audience la photographie oblique prise depuis la surface de la terre peut devenir un outil complémentaire à l'imagerie projectionnelle (photographie aérienne et image satellite) utilisée habituellement en télédétection. Pour un coût de mise en oeuvre assez faible, elle autorise un suiv...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Griselin, Madeleine, Holmèn, K, Laffly, Dominique, Ormaux, Serge
Other Authors: Théoriser et modéliser pour aménager (UMR 6049) (ThéMA), Université de Bourgogne (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté COMUE (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté COMUE (UBFC), Géographie de l'environnement (GEODE), Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Format: Conference Object
Language:French
Published: HAL CCSD 2005
Subjects:
Online Access:https://hal.science/hal-00762417
Description
Summary:National audience la photographie oblique prise depuis la surface de la terre peut devenir un outil complémentaire à l'imagerie projectionnelle (photographie aérienne et image satellite) utilisée habituellement en télédétection. Pour un coût de mise en oeuvre assez faible, elle autorise un suivi environnemental à des échelles spatiales et temporelles particulièrement fines, et ce malgré une faible définition de l'image. En Arctique, les données météorologiques standard rendent mal compte de la dynamique de la neige et de la glace de mer. Or, ce sont là deux composantes fondamentales de l'environnement polaire qu'il est possible d'appréhender à partir de leur dimension paysagère. Depuis mai 2000, une webcam est installée sur le Zeppelin Fjellet (78°53'N, 11°53'E, 474 m d'altitude). Depuis plus de quatre ans, elle fournit 24 images par jour, offrant une vue panoramique sur la baie du Roi et la station de Ny Ålesund. Les 36 000 clichés de cette collection représentent un gisement d'information considérable -- et disponible gratuitement sur Internet - sur une région particulièrement réactive au changement global. Si les images orthorectifiées autorisent la réalisation de bilans surfaciques, les images brutes offrent une grande richesse d'information en ce qui concerne les premiers plans (sandur et fjord). La banque d'images permet d'établir des types de couverture de la neige et de la glace de mer. Ces types s'enchaînent dans le temps selon des séquences présentant une grande variabilité interannuelle qu'il est possible de mettre en relation avec les données météorologiques (température de l'air, précipitation, vitesse et direction du vent). À terme, nous envisageons d'utiliser un réseau d'appareils photographiques numériques reliés à des intervallomètres qui fourniront de manière automatique des données nombreuses et dédiées à l'analyse de phénomènes spécifiques. Grâce à une dizaine de stations photographiques installées sur un petit bassin englacé (Loven Est), on pourra tirer de l'image oblique, des informations ...