La région de la biosphère de l'UNESCO, un outil de développement durable pour le Pekuakami et un terrain fertile pour la réconciliation

L’objectif général de cet essai est de déterminer si le modèle de région de la biosphère de l’Organisation des Nations Unies pour la Science, la Culture et l’Éducation (UNESCO), comme véhicule de développement durable (DD), est réalisable pour la région du Lac-Saint-Jean. Puisque ce concept de gesti...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Bilodeau Connolly, Jade
Other Authors: Poirier-Ghys, Geneviève
Format: Text
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 2023
Subjects:
Soi
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/21292
Description
Summary:L’objectif général de cet essai est de déterminer si le modèle de région de la biosphère de l’Organisation des Nations Unies pour la Science, la Culture et l’Éducation (UNESCO), comme véhicule de développement durable (DD), est réalisable pour la région du Lac-Saint-Jean. Puisque ce concept de gestion régionale nécessite la participation des acteurs locaux, la désignation est un outil intéressant pour la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh de Mashteuiatsh. Ainsi, l’expérience des régions de la biosphère en matière de réconciliation sera au cœur de cette étude pour en faire ressortir les meilleures pratiques qui inspireront le projet dans une perspective d’autochtonisation. Pour ce faire, une analyse des pratiques d’engagement des Autochtones a été réalisée à partir d’une étude de l’Association canadienne des régions de la biosphère qui identifiait sept catégories. Cette nomenclature servira de guide pour inventorier les pratiques existantes, mais aussi pour analyser les avancées. En ce qui concerne l’étude de potentiel pour le projet en soi, une analyse forces, faiblesses, opportunités et menaces est réalisée dans le but d’amorcer la réflexion sur les priorités d’action en vue de la réussite du projet. Les forces qui supportent la réalisation se situent au niveau de l’implication des Pekuakamiulnuatsh comme acteur clé, de la présence de partenariats existants qui facilitent la concertation et le projet répond à des objectifs internationaux, fédéraux et provinciaux en développement durable. Quant aux faiblesses, le peu d’acteurs impliqués et la perception des effets des changements climatiques de moindre importance en région sont des limites à l’engagement des acteurs. La diversification de l’économie, la réconciliation et la reconnaissance du territoire ancestral des Pekuakamiulnuatsh sont les opportunités du projet. Alors que les menaces sont : mauvaise stratégie de communication, les préjugés toujours existants envers les personnes autochtones, le manque de ressources financières et le manque de réalisation ...