Le régime de l’Arctique : quand la glace n’est plus

La région circumpolaire regorge de ressources naturelles, soit 22% des ressources mondiales non-découvertes. En plus des enjeux économiques et stratégiques (passages du Nord-Est et du Nord-Ouest), cette région est l’une des plus vulnérables aux changements climatiques. D’ici 2040, la glace devrait d...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Merklen, Thibault
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: Université de Sherbrooke. École de politique appliquée 2012
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/20081
Description
Summary:La région circumpolaire regorge de ressources naturelles, soit 22% des ressources mondiales non-découvertes. En plus des enjeux économiques et stratégiques (passages du Nord-Est et du Nord-Ouest), cette région est l’une des plus vulnérables aux changements climatiques. D’ici 2040, la glace devrait disparaître et rendre la navigation possible pendant les 12 mois d’une année. Dans un tel contexte, les États circumpolaires comme le Canada, les États-Unis, la Norvège, la Suède, le Danemark, la Finlande et la Russie, oscillent entre des comportements diverses : confrontation, dissuasion, collaboration et coopération. Les théoriciens des relations internationales utilisent la plupart du temps les théories main stream pour décrire ces comportements. Néanmoins, des rapports de coopération institutionnalisés existent entre les États polaires et la Théorie des Régimes Internationaux nous permet de mettre en évidence un nouveau né dans le corpus théorique des internationalistes : le régime de l’arctique. Ce régime est composé de normes, de principes et de processus décisionnels reconnus et légitimés par les États parties au dit régime.