La restauration minière au Québec : quelle place pour les communautés autochtones?

La participation des communautés autochtones à la restauration des sites miniers au Québec passe surtout par la consultation. L’objectif principal de cet essai vise à analyser les modalités de participation des nations autochtones dans la planification de la restauration des sites miniers. La partic...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Hut, Kim
Other Authors: Audette, Denis
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 2022
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/19624
Description
Summary:La participation des communautés autochtones à la restauration des sites miniers au Québec passe surtout par la consultation. L’objectif principal de cet essai vise à analyser les modalités de participation des nations autochtones dans la planification de la restauration des sites miniers. La participation des nations autochtones, aux activités de fermeture, est essentielle étant donné la relation avec leur territoire qui est souvent perturbé par l’exploitation minière. En effet, les activités traditionnelles de subsistance comme la chasse, la pêche et le piégeage sont encore aujourd’hui des éléments majeurs de leur mode de vie et de leur culture. Des onze nations autochtones au Québec, trois sont signataires d’un traité moderne, qui joue un rôle important en ce qui concerne leur participation aux activités minières. Le présent essai présente d’abord le domaine minier au Québec, le cadre réglementaire, les nations autochtones du Québec et le contexte environnemental et socioéconomique de l’activité minière. Ensuite, il présente plus en détail la fermeture et la restauration des sites miniers ainsi que les impacts environnementaux et socioéconomiques liés à la fermeture d’une mine. Pour compléter les objectifs précédents, l’essai présente, par la suite, quatre nations autochtones et leur participation concrète dans la restauration des sites miniers au Québec, afin d’identifier des distinctions. Les deux premières nations présentées sont les Cris de la Baie-James et les Inuits du Nunavik. Tous les deux sont signataires d’un traité moderne. Les Algonquins de l’Abitibi-Témiscamingue sont la troisième nation présentée. Les Innus de la Côte-Nord sont la quatrième nation présentée. Ils sont signataires d’une entente de principe d’ordre général ouvrant la voie vers les négociations et la signature d’un traité. Le fait que deux des quatre nations présentées sont signataires d’un traité permet de déterminer dans quelle mesure cela favorise la participation à la restauration des sites miniers. Une analyse comparative ...