Les impacts du transport maritime dans deux aires marines protégées du Canada, Tallurutiup Imanga et le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent : analyse des mesures de gestion en place et recommandations

Le transport maritime représente un des secteurs prédominants de l’économie mondiale. Or, la croissance du trafic maritime à travers le monde entraine une augmentation des impacts environnementaux, tels que le bruit sous-marin, les collisions avec les mammifères marins et les déversements d’hydrocar...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Trudeau, Annie
Other Authors: Dufour, Denis
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 2022
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/19346
Description
Summary:Le transport maritime représente un des secteurs prédominants de l’économie mondiale. Or, la croissance du trafic maritime à travers le monde entraine une augmentation des impacts environnementaux, tels que le bruit sous-marin, les collisions avec les mammifères marins et les déversements d’hydrocarbures. Si les aires marines sont un outil essentiel à la conservation des océans, leur efficacité dépend grandement des mesures de gestion et de protection en place à l’intérieur de celles-ci. Dans certaines zones sensibles, tout type de transport maritime est interdit. Toutefois, un grand nombre d’entre elles permettent la navigation. Compte tenu de la croissance importante du secteur, il est inévitable que les principales routes de trafic maritime chevauchent de plus en plus les aires marines. L’objectif de cet essai est de déterminer les impacts du transport maritime dans les aires marines protégées du Canada afin d’identifier des mesures de gestion qui permettraient de réduire ces impacts. Pour y parvenir, des mesures de gestion mises en place dans des aires marines à l’international sont analysées et comparées à la réalité canadienne. L’analyse permet de constater que les aires marines protégées subissent divers impacts liés à la navigation. Les mesures de gestion spécifiques au transport maritime, telles que l’émission de permis, les limites de vitesse et les zones de restriction permettent de réduire les conséquences sur les écosystèmes. Les mesures réglementaires sont plus complexes à mettre en place que les mesures volontaires, toutefois leur efficacité et le taux de conformité sont grandement supérieurs. Les bonifications recommandées aux gestionnaires d’aires marines protégées pour les aires marines étudiées, soit le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent et Tallurutiup Imanga, sont inspirées des études de cas ciblant le parc marin de la Grande Barrière de corail, l’archipel du Svalbard, le parc national de Glacier Bay ainsi que le sanctuaire marin de Channel Islands. En ce qui concerne Tallurutiup Imanga, il ...