Sensibilité du modèle SNOWPACK à la paramétrisation de la phase de précipitation dans un contexte de stabilité du couvert nival : étude de cas au Col Rogers, Parc national des Glaciers, Colombie-Britannique

La pratique des activités de plein air en hiver dans les régions montagneuses éloignées au Canada prend de plus en plus d’ampleur chez les adeptes du ski hors-piste et motoneigistes. Depuis les années 1990, en moyenne 12 personnes meurent chaque année des suites d’une avalanche au Canada, considérée...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Blanchette, Alex
Other Authors: Langlois, Alexandre
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: Université de Sherbrooke 2021
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/11143/18722
Description
Summary:La pratique des activités de plein air en hiver dans les régions montagneuses éloignées au Canada prend de plus en plus d’ampleur chez les adeptes du ski hors-piste et motoneigistes. Depuis les années 1990, en moyenne 12 personnes meurent chaque année des suites d’une avalanche au Canada, considérée comme étant le géorisque causant le plus de fatalité en période hivernale au Canada (Stethem, 2003). Il est alors primordial d’optimiser le suivi de la stabilité du couvert nival à grande échelle afin d’améliorer les outils supportant la production de bulletins d’avalanches pour les gestionnaires de parcs. Ce projet est donc motivé par cette problématique de suivi du couvert nival, plus spécifiquement de la stabilité de la neige que nous adressons avec le modèle thermodynamique multicouches SNOWPACK, développé en Suisse par l’institut pour l’étude de la neige et des avalanches (SLF). Ce modèle permet de simuler les propriétés géophysiques du manteau neigeux telles la densité, la température, la taille des grains, la teneur en eau, etc., et à partir desquelles un indice de stabilité est calculé. Puisque le modèle fut développé en prenant en considération l’environnement de la Suisse, il a été démontré qu’il est mal adapté à la réalité des rocheuses canadiennes. Plus particulièrement, une mauvaise paramétrisation de la phase de précipitation pourrait affecter les simulations du couvert nival dans cette région. En effet, le modèle considère que la transition solide à liquide se produit à 1,2 °C, ne représentant pas nécessairement la réalité des rocheuses canadiennes, dont les précipitations mixtes peuvent se produire à des températures beaucoup plus variables que celles qu’offrent les Alpes suisses. Ce projet vise donc l’évaluation et le développement d’une nouvelle paramétrisation empirique de la phase de précipitation à l’aide de données météorologiques in situ. Pour ce faire, les données pour ce projet ont été recueillies, entre autres, par un disdromètre installé depuis 2016 au Mont Fidelity dans le Parc national des Glaciers, en Colombie-Britannique. Celui-ci permet de mesurer les taux et les différents types de précipitations dans l’atmosphère. Aussi, nous travaillons à partir des stations météorologiques de la région, dont celle au Mont Fidelity, qui nous offre des mesures comme la température et taux de précipitations qui sont centrales au développement empirique de notre approche. Les mesures acquises sur le terrain par notre équipe ainsi que celle de Parc Canada permettront de valider nos simulations à la suite du développement de ce nouveau schéma.