Optical characterization of Polar winter aerosols and clouds

Résumé : L’Arctique est particulièrement sensible aux changements climatiques et a récemment subi des modifications majeures incluant une diminution dramatique de l’extension de la glace de mer. Notre capacité́ à modéliser et à potentiellement réduire les changements climatiques est limitée, en pa...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Baibakov, Konstantin
Other Authors: O'Neill, Norman T., Schrems, Otto, Herber, Andreas
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:English
Published: Université de Sherbrooke 2014
Subjects:
Online Access:http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/127
Description
Summary:Résumé : L’Arctique est particulièrement sensible aux changements climatiques et a récemment subi des modifications majeures incluant une diminution dramatique de l’extension de la glace de mer. Notre capacité́ à modéliser et à potentiellement réduire les changements climatiques est limitée, en partie, par les incertitudes associées au forçage radiatif induit par les effets directs et indirects des aérosols, qui dépendent de notre compréhension des processus impliquant les nuages et les aérosols. La charge des aérosols est caractérisée par l’épaisseur optique des aérosols (AOD) qui est le paramètre radiatif extensif le plus important et l’indicateur régional du comportement des aérosols sans doute le plus décisif. Une de nos lacunes majeures dans la compréhension des aérosols arctiques est leur comportement durant l’hiver polaire. Cela est principalement dû au manque de mesures nocturnes d’AOD. Dans ce travail, on utilise des instruments (lidar et photomètre stellaire) installés en Arctique pour mesurer, respectivement, les profils verticaux des aérosols et une valeur intégrée dans la colonne (AOD) de ces profils. En outre, les données d’un lidar spatial (CALIOP) sont utilisées pour fournir un contexte pan-arctique et des statistiques saisonnières pour supporter les mesures au sol. Ces dernières ont été obtenues aux stations arctiques d’Eureka (80◦ N, 86◦ W) et de Ny Ålesund (79◦ N, 12◦ E) durant les hivers polaires de 2010-2011 et 2011-2012. L’importance physique des pe- tites variations d’amplitude de l’AOD est typique de l’hiver polaire en Arctique, mais suppose une vérification pour s’assurer que des artefacts ne contribuent pas à ces variations (par exemple un masque de nuage insuffisant). Une analyse des processus basée sur des événements (avec une résolution temporelle ≈ une minute) est essentielle pour s’assurer que les paramètres optiques et microphysiques extensifs (grossiers) et intensifs (par particules) sont cohérents et physiquement conformes. La synergie ...