Le triptyque santé – identités autochtones – territoire. Perspectives juridiques
L’objectif de cet article est de mettre en valeur la relation qui existe entre les identités autochtones, la santé et les droits au territoire. Nous nous concentrons sur la circonscription du risque en santé, son intensité et sa globalité, afin d’en situer les sources, celles-ci étant multiples mais...
Published in: | Revue de droit. Université de Sherbrooke |
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Other Authors: | |
Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
Université de Sherbrooke. Faculté de droit
2009
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Online Access: | http://hdl.handle.net/11143/10383 https://doi.org/10.17118/11143/10383 |
Summary: | L’objectif de cet article est de mettre en valeur la relation qui existe entre les identités autochtones, la santé et les droits au territoire. Nous nous concentrons sur la circonscription du risque en santé, son intensité et sa globalité, afin d’en situer les sources, celles-ci étant multiples mais provenant initialement de la colonisation. Dans ce contexte, nous postulons que le droit est un espace qui reflète les valeurs sociopolitiques dominantes. De ce fait, le risque en santé chez les membres des Premières nations est entretenu par l’ordonnancement juridique, en raison de l’inadaptation à la diversité des situations de ce dernier et des décalages par rapport au contexte autochtone qu’il reproduit. Il existe donc des répercussions juridiques sur ce risque. Celles-ci proviennent, d’une part, de l’absence d’accès sécurisé aux territoires ancestraux et, d’autre part, des décalages dans l’élaboration et la mise en oeuvre du droit. Abstract: The purpose of this article is to highlight the relationship between the identity of indigenous peoples, their health considerations and their right to claim traditional lands. This article seeks to circumscribe the health risk associated with a lack of access to ancestral lands by First Nations. The strength of that risk and its prevalence as a means of identifying its primary source – colonialism – are examined. In this context, the writer postulates that the law is a reflection of the dominant socio-political values. As a result, the health risk run by members of First Nations is fostered by the law because of its inability to adapt to the situational diversity and needs of indigenous peoples. Thus, the legal consequences of this risk arise from the lack of secure access to ancestral lands and from inconsistencies between the elaboration and the implementation of the law. |
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