Antarctique : de la découverte à l'établissement du Traité

International audience Lorsque les pays européens financèrent au XVIIIe et XIXe siècles les grandes expéditions dans l’hémisphère sud, incitant les explorateurs à aller toujours plus au sud, ce n’était pas uniquement à des fins de découvertes naturalistes. Certes, l’époque des Lumières ne pouvait qu...

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Bibliographic Details
Main Authors: Frenot, Yves, Lebouvier, Marc
Other Authors: Ecosystèmes, biodiversité, évolution Rennes (ECOBIO), Université de Rennes (UR)-Institut Ecologie et Environnement - CNRS Ecologie et Environnement (INEE-CNRS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Observatoire des Sciences de l'Univers de Rennes (OSUR), Université de Rennes (UR)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université de Rennes 2 (UR2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université de Rennes 2 (UR2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: HAL CCSD 2019
Subjects:
Online Access:https://hal.science/hal-02392462
Description
Summary:International audience Lorsque les pays européens financèrent au XVIIIe et XIXe siècles les grandes expéditions dans l’hémisphère sud, incitant les explorateurs à aller toujours plus au sud, ce n’était pas uniquement à des fins de découvertes naturalistes. Certes, l’époque des Lumières ne pouvait que soutenir l’accroissement des connaissances dans tous les domaines de la science et les navires embarquaient généralement des botanistes, des zoologistes, des géologues et des dessinateurs. Si certains furent plutôt chanceux, comme l’anglais James Cook qui atteignit le premier le cercle polaire et fut le premier européen à débarquer sur la côte Est de l’Australie, d’autres le furent beaucoup moins et payèrent par quelques années de prison, comme Yves Joseph de Kerguelen, leurs mensonges vantant les mérites imaginaires des îles visitées. Ce n’est qu’en 1820 que les côtes de l’Antarctique seront véritablement approchées par pas moins de trois explorateurs : le Britannique Bransfield, le Russe von Bellingshausen et l’Américain Palmer.