La métaphysique des pôles. Dans quelle mesure l’évolution des rapports que l’être humain entretient avec les pôles dessine-t-elle les contours d’une métaphysique ?
À partir de l’étude des relations que les Inuits entretiennent avec la nature arctique et plus généralement de celles que l’être humain entretient avec les espaces naturels que sont les pôles Nord et Sud, nous avons repensé le concept d’anthropocène. Ce détour polaire a permis la définition d’une mé...
| Main Author: | |
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| Other Authors: | , , |
| Format: | Master Thesis |
| Language: | French |
| Published: |
HAL CCSD
2022
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| Subjects: | |
| Online Access: | https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03753656 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03753656/document https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03753656/file/NOLLOT_memoire_M2_2021-2022.pdf |
| Summary: | À partir de l’étude des relations que les Inuits entretiennent avec la nature arctique et plus généralement de celles que l’être humain entretient avec les espaces naturels que sont les pôles Nord et Sud, nous avons repensé le concept d’anthropocène. Ce détour polaire a permis la définition d’une métaphysique moniste accordant une place centrale au sentiment, et visant la définition d’une éthique. Ce repositionnement de l’homme dans la nature tend à prendre en compte le rapport à la nature, tel qu’il est culturellement construit, en vue de produire une connaissance qui encourage un mode d’être universel et symbiotique avec cette dernière. Cette proposition de décentrement s’inscrit dans le cadre de l’identification d’une métaphysique des pôles. Celle-ci se fonde sur une pensée de la symbiose, doublée de la prise de conscience de l’emboîtement, tel un puzzle, des écosystèmes. De cette volonté de réinstaurer l’homme dans la nature, et non pas hors de la nature, s’ensuit une proposition de dépasser l’idée portée par le concept d’anthropocène, afin de définir les contours d’un mode de vie moins impactant pour l’environnement. |
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