Variations spatiales de la production primaire et de l'exportation du matériel organique particulaire sous la zone euphotique dans le système de la baie d'Hudson, Canada

Pour la première fois, la production primaire et l'exportation de matériel organique particulaire hors de la zone euphotique ont été étudiées dans le système de la baie d'Hudson (SBH) en période libre de glace. Cette étude s'est principalement intéressée aux variations spatiales des c...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Lapoussière, Amandine
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2010
Subjects:
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/418/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/418/1/Amandine_Lapoussiere_juillet2010.pdf
Description
Summary:Pour la première fois, la production primaire et l'exportation de matériel organique particulaire hors de la zone euphotique ont été étudiées dans le système de la baie d'Hudson (SBH) en période libre de glace. Cette étude s'est principalement intéressée aux variations spatiales des conditions du milieu et à leur influence sur la répartition spatiale des processus biologiques. Le rôle des bactéries dans l'exportation du matériel organique particulaire a également été évalué en termes de reminéralisation du matériel au cours sa sédimentation et de contribution de la biomasse bactérienne au matériel qui sédimente. Cette étude montre qu'en période automnale le SBH est peu productif (70- 435 mg C m-2 fi) et présente de faibles flux verticaux de carbone organique particulaire (COP) (50- 77 mg C m-2 fi) à 50 m, comparativement à d'autres mers arctiques ou subarctiques (e.g. mer de Chukchi ou baie de Baffin). La répartition spatiale de la production et de la biomasse phytoplanctoniques était influencée par les facteurs du milieu conditionnés par les différents apports d'eau douce ou salée dans le SBH. Malgré les importantes variations spatiales observées pour la production primaire et la biomasse chlorophyllienne, les flux verticaux de COP à 50 m étaient relativement homogènes sur l'ensemble du SBH. Toutefois d'importantes variations spatiales de la composition du matériel exporté à 50 m ont été mises en évidence. Le COP exporté à 50 m était principalement composé de matériel dégradé non identifiable (i.e. détritus amorphes) (4- 78%). La contribution des bactéries au flux de COP à 50 m était relativement importante sur l'ensemble du SBH (6- 21 %) et même parfois supérieure à la contribution des protistes intacts (5- 28%) et à celle des pelotes fécales de brouteurs zooplanctoniques (3- 97%). L'étude du couplage entre la production primaire et son exportation sous la zone euphotique a montré que les rapports d'exportation (i.e. rapport entre le flux de COP à 50 m et la production primaire) les plus élevés ont été ...