Optimisation d'une méthode d'estimation de densité faunique par caméras automatisées

RÉSUMÉ : Les caméras automatisées gagnent en popularité depuis les années 70 en gestion de la faune. Elles sont d'ailleurs de plus en plus utilisées dans l'estimation de la densité faunique. Cet outil reste toutefois imparfait et les estimations qui en découlent ne sont pas nécessairement...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Gagnon-Labrosse, Léa
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2022
Subjects:
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/2100/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/2100/1/Lea_Gagnon-Labrosse_juillet2022.pdf
Description
Summary:RÉSUMÉ : Les caméras automatisées gagnent en popularité depuis les années 70 en gestion de la faune. Elles sont d'ailleurs de plus en plus utilisées dans l'estimation de la densité faunique. Cet outil reste toutefois imparfait et les estimations qui en découlent ne sont pas nécessairement exactes et précises. Dans cette étude, nous avions comme objectif de (1) comparer des estimés de densité faunique obtenus à l'aide d'une méthode utilisant les caméras automatisées à ceux obtenus par l'inventaire aérien, une méthode plus traditionnelle, et d'identifier les sources de biais potentielles et certaines pistes d'amélioration de chacune des méthodes, et ensuite de (2) tester l'effet de différents facteurs (p. ex. modèles de caméras, hauteur d'installation, distance du passage) sur le taux de détection des caméras. Pour atteindre notre premier objectif, nous avons comparé les estimés de densités d'orignaux (Alces alces americana) et leur précision dans six territoires structurés situés au Bas-Saint-Laurent (Québec, Canada) les estimés ont été obtenus à l'aide de la méthode du Random Encounter Model (REM) applicable aux caméras automatisées ainsi qu'à l'aide d'inventaires aériens réalisés par la méthode de Courtois et Crépeau (1998). Les estimés de densités n'étaient pas significativement corrélés. En revanche, ils n'étaient pas statistiquement différents dans quatre des six territoires structurés. De plus, l'inventaire par caméras offrait des estimés de densités plus précis que l'inventaire aérien. Ces résultats suggèrent que l'inventaire par caméra appuyé par la méthode REM pourrait s'avérer une alternative intéressante aux inventaires aériens traditionnels pour estimer les densités d'orignaux. Toutefois, les sources de biais différaient entre les méthodes. Améliorer la qualité des estimés nécessiterait d'une part une meilleure estimation du coefficient de détectabilité et l'utilisation d'un estimateur pour lequel les prémisses d'applications sont plus faciles à respecter pour l'inventaire aérien, et d'autre part ...