Observations aériennes de la fragmentation de la banquise par des vagues de navire

RÉSUMÉ: La zone marginale de glace (MIZ) est une région de la banquise caractérisée par la variabilité de la taille des morceaux de glace (floes) qui la composent et par son interaction avec les vagues. Qu'ils soient de nature mécanique ou thermodynamique, la majorité des processus qui se produ...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Dumas-Lefebvre, Elie
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2021
Subjects:
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1965/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1965/1/Elie_Dumas-Lefebvre_avril2021.pdf
Description
Summary:RÉSUMÉ: La zone marginale de glace (MIZ) est une région de la banquise caractérisée par la variabilité de la taille des morceaux de glace (floes) qui la composent et par son interaction avec les vagues. Qu'ils soient de nature mécanique ou thermodynamique, la majorité des processus qui se produisent dans cette étendue sont dépendant de la taille des floes. Les observations disponibles actuellement rendent un portrait global de la distribution spatiale de la taille des floes (FSD) qui ne permet pas de comprendre l'influence de chacun des processus sur sa forme. Les objectifs principaux de cette maîtrise sont d'observer l'influence de la fragmentation de la glace par les vagues sur la FSD et d'analyser l'évolution temporelle de ce phénomène. Ces observations serviront à approfondir les connaissances fondamentales de la dynamique de la MIZ et à améliorer la représentation de la taille des floes dans les modèles. On croit que ce processus génère une taille préférentielle mais il est à savoir si celle-ci est contrainte par la rigidité flexurale de la glace ou plutôt par la longueur d'onde de la vague principale causant les déflections. Pour vérifier cette hypothèse, deux expériences ont été effectuées: une dans le golfe du Saint-Laurent à l'hiver 2019 et l'autre dans la baie de Ban à l'été 2019, au cours desquelles des vagues ont été générées par le NGCC Amundsen afin de casser la glace. Le tout a été filmé et photographié par un drone afin de pouvoir en extraire la FSD et l'évolution temporelle. Lorsque représentée sous la forme d'une densité de probabilité, la FSD exhibe une forme modale et confirme donc l'hypothèse de la taille préférentielle. Une distance de fracture théorique dépendante de l'épaisseur et de l'élasticité de la glace a été comparée à la FSD. Sa corrélation avec la taille maximale indique que la banquise ne se fracture pas systématiquement à l'endroit où la déformation maximale se trouve comme ilest assumé dans les modèles couplés d'interaction vague-glace. La demie longueur d'onde des vagues se ...