Étude de référence sur la biodiversité du mésozooplancton dans quatre ports de l'Arctique canadien en vue d'une augmentation de l'activité maritime, de l'exploitation des ressources et du réchauffement climatique

RÉSUMÉ: Le déballastage associé au transport maritime est la principale source d'introduction d'espèces aquatiques non indigènes (ENI). En Arctique, la diminution du couvert de glace de mer et l'augmentation de l'exploitation des ressources pourraient entraîner l'augmentatio...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Dispas, Antoine
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2019
Subjects:
Non
Eau
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1481/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1481/1/Antoine_Dispas_fevrier2019.pdf
Description
Summary:RÉSUMÉ: Le déballastage associé au transport maritime est la principale source d'introduction d'espèces aquatiques non indigènes (ENI). En Arctique, la diminution du couvert de glace de mer et l'augmentation de l'exploitation des ressources pourraient entraîner l'augmentation du trafic maritime et engendrer une augmentation du risque d'introduction d'ENI. Pour identifier les ENI et évaluer leurs impacts sur la biodiversité indigène, une étude de référence à jour a été réalisé sur la biodiversité du zooplancton, en comparant la structure des communautés de quatre ports de l'Arctique canadien les plus actifs : Churchill, Baie-Déception, Iqaluit et Milne Inlet. Le zooplancton a été échantillonné et analysé par taxonomie traditionnelle durant trois étés entre 2015 et 2017. 69 espèces, 7 genres et 22 taxons supérieurs ont été identifiés. 16% des taxons identifiés peuvent être considérés comme de nouveaux enregistrements dans les ports de l'Arctique canadien. 18% des taxons étaient cryptogéniques, et il reste donc à documenter pour connaitre leurs origines. Deux ENI ont été trouvées à Churchill : Osmerus mordax et Aurelia limbata. Ce port est le plus au sud et a enregistré le plus fort taux de trafic maritime. Les indices de biodiversité étaient les plus faibles à ce port, ce qui implique que seules quelques espèces étaient dominantes par rapport à celles des autres ports. La structure de la communauté différait largement entre les ports et 48% de la variation était due aux paramètres environnementaux. Quatre ENI ont été trouvés dans les enregistrements d'eau de ballast de 2013, 2014 et dans les ports de Churchill (2014) et Baie-Déception (2014, 2015). Cependant, au cours de cette étude, elles n'ont pas été retrouvées dans ces mêmes ports en 2015 ou 2016. Il est donc possible qu'elles n'aient pas encore réussi à s'établir. Cette étude de référence mise à jour fourni des informations cruciales pour évaluer les changements futurs dans la communauté zooplanctonique, de mieux comprendre les risques potentiels ...