Variation temporelle à haute résolution de la dynamique des assemblages benthiques infratidales à Cambridge Bay, NU (Arctique)

RÉSUMÉ: Les communautés benthiques arctiques sont potentiellement de bons indicateurs des changements climatiques en raison de leur pérennité et leur sédentarité. Cependant, un faible nombre d’études à haute résolution, à long terme et à échelle locale sont réalisées pour comprendre la variation tem...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Dorval, Julie-Anne
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2017
Subjects:
Bay
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1384/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1384/1/Julie-Anne_Dorval_janvier2017.pdf
Description
Summary:RÉSUMÉ: Les communautés benthiques arctiques sont potentiellement de bons indicateurs des changements climatiques en raison de leur pérennité et leur sédentarité. Cependant, un faible nombre d’études à haute résolution, à long terme et à échelle locale sont réalisées pour comprendre la variation temporelle et la dynamique spatiale de ces communautés. La compréhension globale des communautés réside, jusqu’à ce jour, dans des études à large échelle spatiale et temporelle, ce qui ne permet pas de comprendre précisément la dynamique des communautés benthiques sur une échelle annuelle. Les objectifs de cette étude sont de quantifier les variations saisonnières de l’abondance et de la diversité du benthos sur une période annuelle à haute résolution temporelle, et d’étudier la dynamique des communautés épi- et endobenthiques à petite échelle en zone euphotique. Le premier objectif fut réalisé grâce à un observatoire câblé déployé en 2012 à Cambridge Bay, Nunavut, Canada. Cet observatoire installé à 6 m de profondeur est muni d’une caméra HD qui permet de filmer le fond marin pendant 5 min à toutes les 2 h. De plus, la plateforme est équipée d’un CTD permettant de mesurer plusieurs variables environnementales : température, conductivité, fluorescence, turbidité, salinité et oxygène dissous. Un transect de 125 m a permis d’atteindre le second objectif. Ce transect fut filmé et échantillonné aux cinq mètres pour comprendre les liens entre espèces dans l’espace. L’analyse temporelle effectuée cible l’année 2012-2013. À l’aide de l’observatoire sous-marin celui-ci démontre qu’il y a une différence entre les saisons pour le nombre de taxa et l’abondance. Le nombre de taxa est plus élevé au printemps et est majoritairement expliqué par la salinité, tandis que l’abondance est plus élevée l’été, et ce, dû à la présence de nourriture. Les résultats obtenus à l’aide du transect établi en 2014 démontre qu’à cette échelle l’assemblage noté chez l’épifaune est stable, tandis qu’un changement est observé pour l’endofaune. De plus, un ...