Validation de modèles d'éclairement incident à la surface de l'eau en Arctique

RÉSUMÉ: Dans ce mémoire, deux méthodes d'estimation d'éclairement incident à la surface de l'Arctique sont évaluées. Une base de données in situ a été constituée à partir de 16 campagnes océanographiques en Arctique. Pour les dates où l'éclairement est mesuré, les estimations d&#...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Laliberté, Julien
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2015
Subjects:
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1179/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1179/1/Julien_Laliberte_avril2016.pdf
Description
Summary:RÉSUMÉ: Dans ce mémoire, deux méthodes d'estimation d'éclairement incident à la surface de l'Arctique sont évaluées. Une base de données in situ a été constituée à partir de 16 campagnes océanographiques en Arctique. Pour les dates où l'éclairement est mesuré, les estimations d'éclairement journalier incident à la surface obtenues à partir des satellites de la couleur de l'eau (Frouin et al. 2003) et à partir des satellites météorologiques (Bélanger et al. 2013) sont produites. De même, un exercise de comparaison entre les estimations satellitaires est produit pour l'année 2004 sur tout le territoire Arctique. La comparaison entre les données observées et les données estimées à partir des satellites météorologiques donnent un biais de 6\% et une quadratique moyenne 33%. La comparaison entre les observations et les satellites de la couleur de l'eau donnent un biais de 2% et 20%. Finalement, la différence moyenne entre les estimations des 2 méthodes d'estimation satellitaires pour tout l'Arctique pour l'année 2004 est de 0,29 Einstein/m2/jour avec un écart-type de 6,78 Einstein/m2/jour. Les résultats montrent entre autres que la méthode qui utilise les satellites de la couleur de l'eau est plus précise pour estimer l'éclairement sur une petite superficie puisqu'elle rend mieux les variations locales dans l'éclairement. La méthode qui utilise les satellites météorologique est plus précise pour estimer l'éclairement sur une grande superficie, puisqu'elle est moins restreinte dans les conditions qui permettent de fournir une estimation. Ainsi, la méthode qui utilise les satellites météorologiques montre qu'un éclairement annuel de l'Arctique de 38% n'est pas prise en compte par les satellites de la couleur de l'eau. -- Mot(s) clé(s) en français : Éclairement incident à la surface, Océan Arctique, Production Primaire, Couleur de l’eau, Processus photochimiques, Nuages Glace de mer. -- ABSTRACT: In this thesis, two methods estimate downwelling irradiance at the surface of the Arctic are evaluated. A database was built ...