| Summary: | Entre 1850 et 1876, les trois communautés mi’gmaques de la Gaspésie ont soumis des pétitions aux autorités gouvernementales dans le but de rendre compte de plusieurs enjeux socioéconomiques qu’elles vivaient. Au sein de ces mêmes communautés étaient aussi présents des intermédiaires qui devaient mettre en œuvre la politique autochtone du Département des Affaires indiennes. Ces individus avaient leurs propres opinions sur ces enjeux socioéconomiques et intervenaient dans le processus des revendications des Mi’gmaq. Le Département des Affaires indiennes a dû traiter ces demandes non seulement en prenant en compte l’ensemble des discours tenus sur ces enjeux, mais aussi en suivant le cadre idéologique de la politique autochtone élaborée par l’État tout au long du XIXe siècle. Lorsqu’on regarde les décisions du Département des Affaires indiennes sur les enjeux soulevés, on se rend compte que celui-ci n’appliquait pas toujours ses politiques de façon cohérente, rigoureuse et efficace. On remarque aussi que la plupart du temps, les réponses offertes aux Mi’gmaq étaient sous forme d’allocations en argent provenant d’un fonds dédié aux Autochtones et dont le département avait la gestion. Cette politique que le gouvernement a mise en place a eu des effets sur les enjeux socioéconomiques des communautés mi’gmaques de la Gaspésie, c’est-à-dire sur la vision du territoire, les performances en agriculture, le droit de pêche et l’éducation des enfants mi’gmaq. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mi’gmaq, Micmac, Mi’kmaq, Gaspésie, Listuguj, Gesgapegiag, Gespeg, pétitions, Autochtones, histoire, XIXe siècle, politique, lois, Département des Affaires indiennes, socioéconomie, pêche, agriculture, éducation, territoire, tourisme
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