Summary: | Le contexte d’analyse archéologique d’un site de gravures rupestres sur l’île Qajartalik, près des côtes nord-est de la péninsule de l’Ungava (Nunavik), a suscité depuis le début des années 1960 toute une série de réactions, parfois rationnelles, parfois émotives, de la part de représentants des collectivités inuites et non inuites, et même de scientifiques. Le présent article met en lumière ces réactions variées à l’endroit d’un lieu nordique hautement énigmatique, réactions qui traduisent aussi bien les fondements idéologiques de ces représentants que le désir de chacun de participer à l’imaginaire collectif propre à chaque culture.
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