Summary: | Au dix-neuvième siècle, les Britanniques et Américains qui parcourent les régions du Grand Nord sont particulièrement attentifs aux phénomènes optiques, notamment aux aurores boréales. Pour rendre compte de ces manifestations, ils possèdent déjà des modèles scientifiques satisfaisants, tels ceux du Français Jean-Jacques Dortous de Mairan (Traité physique et historique de l’aurore boréale, 1731) ou de l’Allemand Alexandre von Humboldt (Cosmos. Essai d’une description physique du monde, 1845). Cependant, les auteurs de relations de voyage préfèrent offrir au public des descriptions des phénomènes qui satisfont davantage l’imaginaire. Ainsi, leurs ouvrages contribuent à façonner une image du Nord, terre de phénomènes optiques étranges et merveilleux.
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