Rodents from the solutrean levels of Rochefort cave: an original reference for the last glacial maximum in northwest France

National audience Le tamisage et le tri systématique des sédiments issus des niveaux solutréens de la grotte Rochefort ont permis de récolter de nombreux éléments anatomiques de rongeurs se rapportant à sept espèces. L’étude taphonomique permet de suggérer un apport exogène, lié à des rapaces noctur...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Quaternaire
Main Authors: Hanquet, Constance, Desclaux, Emmanuel, Hinguant, Stéphan
Other Authors: Histoire naturelle de l'Homme préhistorique (HNHP), Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)-Université de Perpignan Via Domitia (UPVD)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Départemental de Préhistoire du Lazaret (LDPL), Département des Alpes-Maritimes, Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CReAAH), Le Mans Université (UM)-Université de Rennes (UR)-Université de Rennes 2 (UR2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Nantes - UFR Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie (UFR HHAA), Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)-Ministère de la Culture (MC), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: HAL CCSD 2016
Subjects:
Online Access:https://univ-rennes.hal.science/hal-01504963
https://doi.org/10.4000/quaternaire.7735
Description
Summary:National audience Le tamisage et le tri systématique des sédiments issus des niveaux solutréens de la grotte Rochefort ont permis de récolter de nombreux éléments anatomiques de rongeurs se rapportant à sept espèces. L’étude taphonomique permet de suggérer un apport exogène, lié à des rapaces nocturnes de taille moyenne et peu destructeurs (Bubo scandiacus, Strix nebulosa ou Asio otus). Du fait de leurs régimes alimentaires, ces prédateurs ne sont pas susceptibles d’avoir induit un important biais de représentation. La forte proportion de Microtus gregalis et de Dicrostonyx torquatus, en association – dans une moindre mesure – avec Spermophilus sp., confirme clairement l’existence de conditions climatiques très rigoureuses et indique la présence d’un biotope de type steppique. Les associations de rongeurs permettent par conséquent d’attribuer les niveaux étudiés au MIS 2, et plus particulièrement au Dernier Maximum Glaciaire (LGM), ce qui est en accord avec les datations radiométriques. En outre, la présence d’espèces inféodées à des biotopes relativement humides (Microtus agrestis, Arvicola sapidus et Arvicola amphibius) suggère la persistance d’un environnement humide et relativement boisé à proximité de la cavité et permet de penser que la vallée de l’Erve a joué le rôle de micro-refuge cryptique au cours du Dernier Maximum Glaciaire.