Une étude a/r/tographique de la présence de l’anishinaabemowen dans un collège francophone au Québec

Cette thèse doctorale par articles témoigne des possibles des langues autochtones dans les pédagogies de la réconciliation dans l’enseignement supérieur. L’auteure, francophone et non autochtone, y propose une étude a/r/tographique des dialogues critiques, linguistiques, ontoépistémologiques des con...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Vaudrin-Charette, Julie
Other Authors: Ng-A-Fook, Nicholas
Format: Thesis
Language:French
Published: Université d'Ottawa / University of Ottawa 2020
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10393/40815
https://doi.org/10.20381/ruor-25041
Description
Summary:Cette thèse doctorale par articles témoigne des possibles des langues autochtones dans les pédagogies de la réconciliation dans l’enseignement supérieur. L’auteure, francophone et non autochtone, y propose une étude a/r/tographique des dialogues critiques, linguistiques, ontoépistémologiques des conciliations ayant émergé de la présence de la langue anishinaabemowen dans un collège francophone situé en territoire traditionnel non cédé anishinabeg. La mise en perspective de cette expérience inclut des conversations avec des aînées et collaboratrices anishinaabeg, des conseillères, et des enseignantes francophones au sein d’un environnement académique colonial. La recherche permet de témoigner, et d’être avec, l’engagement, les vulnérabilités, l’humilité et les responsabilités liées à la mise en œuvre de la pédagogie de la réconciliation au collégial. Les Sept Enseignements sacrés Anishinaabeg et les enseignements des plantes guident nos apprentissages. Semaa (Tabac) nous ramène aux responsabilités, Kishiik (Cèdre) aux intentions et vulnérabilités, Wiingash (Foin d’odeur), aux relations, Mshkodewashk (Sauge), à ce qui est transformé, en nous et dans nos milieux, par une plongée au cœur des réconciliations.