Les traces numériques de la survie de la littérature des premières nations au Canada

La mondialisation numérique n’est pas aussi uniforme qu’on le croit. Si les littératures n’ont pas toutes des possibilités de toucher des publics variés et nombreux, certaines littératures de langue minoritaire subsistent en partie grâce aux réseaux sociaux et aux possibilités de circulation des oeu...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Premat, Christophe
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:Portuguese
Published: FLUP 2017
Subjects:
Online Access:https://ojs.letras.up.pt/index.php/int/article/view/3274
Description
Summary:La mondialisation numérique n’est pas aussi uniforme qu’on le croit. Si les littératures n’ont pas toutes des possibilités de toucher des publics variés et nombreux, certaines littératures de langue minoritaire subsistent en partie grâce aux réseaux sociaux et aux possibilités de circulation des oeuvres. C’est le cas notamment de la littérature innue qui, avec une communauté de 15.000 personnes dans le nord du Québec, a peu de moyens de faire partager un style de vie, des traditions et des valeurs. De nombreux écrivains des premières nations utilisent les réseaux pour accompagner la médiatisation des traductions de leur travail. L’article présente les stratégies utilisées par les écrivains, les maisons d’édition et les médias autochtones pour faire connaître des cultures largement ignorées. Il semble que ces premières nations disposent d’une capacité à assumer leur survie grâce à des formes de revitalisation culturelles centrées sur la transmission.