Amour (fleuve)
Pour les Russes, l’Extrême-Orient se distingue de la Sibérie par le fait que le premier voit ses fleuves se jeter dans le Pacifique, la seconde dans l’Océan Glacial Arctique. Alors que les cours d’eau sibériens, coulant du sud au nord, demandaient à la colonisation russe des transbordements pour ava...
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Format: | Other/Unknown Material |
Language: | French |
Published: |
HAL CCSD
2008
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Subjects: | |
Online Access: | https://hal.science/hal-03905800 https://hal.science/hal-03905800/document https://hal.science/hal-03905800/file/Touchart_2008_Amour%28fleuve%29_HAL.pdf |
Summary: | Pour les Russes, l’Extrême-Orient se distingue de la Sibérie par le fait que le premier voit ses fleuves se jeter dans le Pacifique, la seconde dans l’Océan Glacial Arctique. Alors que les cours d’eau sibériens, coulant du sud au nord, demandaient à la colonisation russe des transbordements pour avancer d’ouest en est, les fleuves d’Extrême-Orient allaient dans le même sens que la conquête. C’est dire l’importance du plus grand d’entre eux, l’Amour. Mais ce dernier est aussi chinois et, depuis l’arrivée des Slaves, le fleuve est devenu un enjeu militaire et est resté jusqu’à aujourd’hui une limite disputée. Pourtant, de par sa taille, l’Amour traverse trois régions géographiques bien distinctes, d’abord les plateaux vides de la Transbaïkalie, ensuite la partie moyenne frontalière, puis le tronçon aval, à l’approche des influences maritimes. |
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