Environmental evaluation of the forest of Saint-Pierre -et-Miquelon and of impact factors

[Departement_IRSTEA]Territoires [TR1_IRSTEA]SEDYVIN [Type_IRSTEA]Rapport d'expertise Le présent rapport fait suite à notre mission qui s’est déroulée du 27 septembre au 05 octobre 2013. Conformément à notre mandat, nous avons visité la forêt boréale de l’archipel afin d’évaluer son état, tant d...

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Bibliographic Details
Main Authors: Hamard, Jean-Pierre, Martin, J.L., Villard, Marie-Claude
Other Authors: Ecosystèmes forestiers (UR EFNO), Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), UNIVERSITE DE MONCTON CAN, Partenaires IRSTEA, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), irstea, Direction Territoriale de l'Alimentation et de la Mer (DTAM) de Saint-Pierre-et-Miquelon
Format: Report
Language:French
Published: HAL CCSD 2013
Subjects:
Online Access:https://hal.inrae.fr/hal-02599358
https://hal.inrae.fr/hal-02599358/document
https://hal.inrae.fr/hal-02599358/file/pub00040137.pdf
Description
Summary:[Departement_IRSTEA]Territoires [TR1_IRSTEA]SEDYVIN [Type_IRSTEA]Rapport d'expertise Le présent rapport fait suite à notre mission qui s’est déroulée du 27 septembre au 05 octobre 2013. Conformément à notre mandat, nous avons visité la forêt boréale de l’archipel afin d’évaluer son état, tant du point de vue de la santé de l’écosystème que de sa gestion. De plus, nous avons sollicité des avis auprès des principaux acteurs impliqués dans la gestion de la forêt, notamment les diverses instances administratives, les utilisateurs de la ressource (chasseurs, coupeurs de bois) et informellement des membres d’association de protection de la nature. Nous avons également révisé l’ensemble de la documentation pertinente afin de bien saisir les enjeux. Nos observations se sont avérées parfaitement cohérentes avec le constat relaté suite à la mission de 2008 (Bélanger et al. 2008) : la persistance de la forêt boréale est compromise par une pression d’abroutissement excessive qui est elle-même principalement attribuable au Cerf de Virginie (Odocoileus virginianus). La quantité et la qualité de la régénération du Sapin baumier (Abies balsamea) présente sur l’île Saint-Pierre illustrent clairement l’impact déterminant qu’exerce le Cerf sur cette essence au niveau des 2 autres îles de l’archipel. L’arrivée du Puceron lanigère (Adelges piceae), confirmée par G. Moreau (Université de Moncton) lors de sa mission qui a succédé à la notre (28 octobre au 01 novembre 2013) constitue un facteur d’impact additionnel qui s’ajoute à la pression d’abroutissement excessive observée sur les boisés de Langlade et de Miquelon. Quant au Diprion du Sapin baumier (Neodiprion abietis), il s’agit d’un insecte indigène dont l’impact se fait sentir principalement sur l’île Saint-Pierre. On ne peut donc pas lui attribuer un rôle majeur dans la dégradation des boisés étant donné l’état enviable de la régénération sur cette île si on la compare à celle de Langlade et de Miquelon. Nous nous sommes rapidement entendus sur le fait qu’il était inutile de ...