Acquisition, transformation et circulation des ressources ligneuses dans l'Arctique nord-américain (culture de Thulé).
International audience Les populations arctiques sont sans doute celles qui ont eu à réduire le plus leur consommation en bois et qui ont dû innover pour pallier son absence parfois drastique. Paradoxalement, alors que le bois est habituellement le grand absent des sites archéologiques, il est, dans...
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
HAL CCSD
2002
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Subjects: | |
Online Access: | https://hal.science/hal-02095233 https://hal.science/hal-02095233/document https://hal.science/hal-02095233/file/Cahier%20des%20the%CC%80mes_ArScAn_02%20Th03_Alix%20C._Acquisition,%20transformation%20et%20circulation%20des%20ressources%20ligneuses%20dans%20l%27Arctique%20nord-ame%CC%81ricain%20%28culture%20de%20Thule%CC%81%29.%20Contrubution%20des%20donne%CC%81es%20ethnographiques%20et%20arche%CC%81ologiques.pdf |
Summary: | International audience Les populations arctiques sont sans doute celles qui ont eu à réduire le plus leur consommation en bois et qui ont dû innover pour pallier son absence parfois drastique. Paradoxalement, alors que le bois est habituellement le grand absent des sites archéologiques, il est, dans l'Arctique et notamment en contexte thuléen, très bien conservé. Ces deux particularités et le caractère essentiel, voire indispensable des qualités du bois (résistance, souplesse, élasticité, etc.), en font un objet d'étude idéal pour explorer l'effet des contraintes du milieu écologique et culturel et des matériaux sur les décisions que prennent les populations dans leur exploitation des ressources.Localisé au nord de la ligne des arbres, l'Arctique a une végétation de type toundra où les seules espèces ligneuses sont naines et rampantes (Salix arctica, Betula glandulosa, B. nana.). Aussi, depuis 4000 ans au moins, et jusqu'à ce que les Européens apportent et vendent des essences commerciales, le bois flotté a été la principale source de bois d'oeuvre. Les troncs provenant des rives des grands fleuves sibériens et nord-américains sont projetés sur les plages arctiques, généralement lors d'orages violents, après un long périple aux gré des courants, des vents dominants et des mouvements de la banquise . |
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