L'architecture de paysage et la conservation au Canada : un aperçu historique

Certains des paysages patrimoniaux du Canada sont universellement admirés et sont considérés aujourd’hui comme des icônes; mais d’autres restent sous-appréciés et certains sont même en danger, dû principalement aux changements sociaux et économiques auxquels notre société est confrontée. En réponse...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Williams, Ronald F.
Other Authors: Université de Montréal. Faculté de l'aménagement, Université de Montréal. Chaire de recherche du Canada en patrimoine bâti, Université de Montréal. Canada research chair on built heritage, Valois, Nicole, Roquet, Nicholas, Cameron, Christina
Format: Conference Object
Language:French
Published: 2016
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/1866/22218
Description
Summary:Certains des paysages patrimoniaux du Canada sont universellement admirés et sont considérés aujourd’hui comme des icônes; mais d’autres restent sous-appréciés et certains sont même en danger, dû principalement aux changements sociaux et économiques auxquels notre société est confrontée. En réponse à ces défis, différentes stratégies visant à préserver et protéger ces paysages ont émergé durant les dernières décennies. L’une des plus authentiques consiste dans la propriété ou la gestion d’un site à long terme, assurant une continuité des usages, des pratiques d’entretien et des choix de matériaux et de vocabulaires de design, comme au monastère des Ursulines à Québec. La conversion de paysages désuets afin d’accommoder de nouvelles clientèles et activités, tout en gardant l’essentiel de leur caractère et de leur configuration originale, constitue aussi une stratégie valable, telle qu’observée à l’île Granville à Vancouver. La muséification, pratiquée entre autres au poste de traite de fourrure à Lower Fort Garry à Winnipeg, est souvent une approche efficace. Quelquefois, comme à la forteresse de Louisbourg au Cap Breton, la reconstruction complète de paysages historiques disparus est appropriée; plus souvent, dans le cas d’aménagements existants mais endommagés, la revitalisation est suffisante, comme au domaine Cataraqui à Québec. Ces différentes stratégies n’ont pas mis entièrement fin à la destruction des paysages historiques et un nombre considérable de sites se trouvent aujourd’hui au centre de discussions entre conservation et développement inapproprié. While some of Canada’s heritage landscapes are universally admired and have become sacrosanct national icons, others remain under-appreciated. Some are even in serious danger, as our society is buffeted by rapid social and economic changes. In response to these challenges, recent decades have seen the emergence of a variety of imaginative strategies that seek to preserve Canada’s heritage landscapes. Perhaps the most authentic of these approaches lies in the permanence of long-term ownership or management of a site, as seen in the Ursuline Monastery in Quebec City: this ensures continuity in patterns of use, maintenance, landscape materials and design vocabulary. With landscapes that have lost their original purpose, a viable strategy can be to adapt them to new clienteles and activities, while retaining their essential character and configuration, as at Granville Island in Vancouver. Conversion to use as an open-air museum can also be a useful solution, as demonstrated by Lower Fort Garry, a historic fur-trading post near Winnipeg. Sometimes, as at the fortress of Louisbourg on Cape Breton Island, the complete reconstruction of a vanished historic landscape may be appropriate; but more often, in the case of still existing but damaged landscapes, revitalisation is sufficient, as seen at the Cataraqui villa in Quebec City. These various strategies, however, have not entirely stopped the destruction of historic landscapes; a considerable number of sites are still the focus of debate between conservation and inappropriate development.