La collaboration entre les instances gouvernementales et les communautés autochtones non conventionnées en éducation au Québec : une analyse documentaire des aspirations des communautés autochtones non conventionnées à l’autonomie

La présente étude s’intéresse aux politiques éducatives de la maternelle, du primaire et du secondaire, dans les communautés autochtones non conventionnées du Québec. L’étude sera basée sur une analyse documentaire des aspirations des organismes autochtones québécois en éducation (2002-2014). Elle v...

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Bibliographic Details
Main Author: Genevrier, Quentin
Other Authors: Bourgeault, Guy, Brabant, Christine
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:French
Published: 2017
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/1866/20571
Description
Summary:La présente étude s’intéresse aux politiques éducatives de la maternelle, du primaire et du secondaire, dans les communautés autochtones non conventionnées du Québec. L’étude sera basée sur une analyse documentaire des aspirations des organismes autochtones québécois en éducation (2002-2014). Elle vise à saisir et comprendre le mode de collaboration institutionnel encouragé par les autorités autochtones en clarifiant les aspirations autochtones. Cette démarche exploratoire nécessitait de recueillir les données par une analyse de contenu manifeste des aspirations collectives et publiques des organismes représentatifs autochtones québécois en éducation. Le cadre d’analyse élaboré, inspiré de la typologie de Wyatt (2008) sur les différents modes de collaboration possibles entre autochtones et gouvernements en matière de gestion forestière, a permis la compréhension des données et leur interprétation. Deux apports nous paraissent solides et décisifs. D’une part, l’adaptation de la typologie de Wyatt (2008) donne un cadre de référence pertinent dans le champ de l’éducation. D’autre part, son utilisation nous a permis de clarifier les aspirations autochtones et le modèle de collaboration correspondant, dit de « pleine autonomie » : ce sont les autochtones qui définiraient les pratiques et les institutions qu’ils souhaitent développer et permettre sur leur territoire. Enfin, l’explicitation des aspirations des autorités autochtones au niveau éducationnel a mis en lumière leur caractère homogène, pragmatique et non subversif. Deux réserves : les aspirations des organismes représentatifs peuvent ne pas refléter celles de tous les membres de leurs communautés, et elles ne sont pas un indicateur des accords qui pourraient intervenir. This study focuses on education policies, from kindergarten to high school, in specific indigenous communities from Quebec. It takes the form of a documentary analysis of Quebec indigenous organisations’ claims or (expectations) in education (2002–2014). It aims at prospectively enlightening the process of reshaping the collaborative relationship of institutions in education, as it is recommended by many local and national leaders from both sides; and intends to do so by objectifying and clarifying indigenous expectations in the matter. This exploratory study allowed us to collect data through a manifest content analysis of representative bodies’ collective and public claims in education. The reference framework that was conceived, inspired by Wyatt’s (2008) typology of different types of institutional collaboration between indigenous communities and local governments in forestry management, allowed us to successfully comprehend and interpret the data. The results reveal two main and solid contributions to this field of study. First, the adaptation of Wyatt’s (2008) typology works successfully in the field of educational administration. Second, it allowed us to clarify indigenous expectations in education and deduct the associated collaboration model , it is one of full autonomy where indigenous communities could define the institutions and institutional practices they want to develop and allow on their territories. At last, the indigenous educational project appears homogenous, pragmatic and non-subversive. More studies are needed on this aspect. We must temper those conclusions by stating that the claims of representative bodies do not necessarily represent the views of all local communities and that those claims cannot be understood as indicators to final agreements.