La gouvernance autochtone en milieu urbain: le cas de Montréal

Au fil des années, les Autochtones ont obtenu la reconnaissance par l’État canadien de certains droits inhérents, soit le droit à l’autodétermination et le droit à l’autonomie gouvernementale. Cependant, lors de la mise en places d’initiatives de gouvernance autochtone, les différents niveaux de gou...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Genin-Charette, Anne-Marie
Other Authors: Leclair, Jean
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:French
Published: 2013
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/1866/11000
Description
Summary:Au fil des années, les Autochtones ont obtenu la reconnaissance par l’État canadien de certains droits inhérents, soit le droit à l’autodétermination et le droit à l’autonomie gouvernementale. Cependant, lors de la mise en places d’initiatives de gouvernance autochtone, les différents niveaux de gouvernement ont présumé que les groupes revendicateurs disposaient d’une assise territoriale pour réaliser ces objectifs, telles les communautés d’origine des Premières nations, Inuites ou métisses. Or, ces modèles sont inadéquats pour la majorité des Autochtones au pays qui vivent en milieu urbain, une population hétérogène, disparate, très mobile et surtout sans assise territoriale. Pour tenter de concilier l’exercice de l’autonomie gouvernementale avec l’urbanité, certains modèles théoriques de gouvernance ont été élaborés afin de permettre une meilleure représentation politique aux Autochtones en milieu urbain. En gardant à l’esprit la situation de Montréal, c’est-à-dire le problème de l’identité du titulaire du droit à l’autodétermination, le territoire et la nature des pouvoirs à exercer, nous tenterons au cours de ce mémoire de déterminer quel modèle de gouvernance autochtone serait le plus approprié pour les Autochtones de Montréal. In recent years, Aboriginals have obtained from the Canadian State recognition of certain inherent rights, including the right to self-determination and the right to self-government. However, when implementing Aboriginal governance initiatives, the various levels of government have operated on the assumption that Aboriginal groups all have a land base on which they can achieve their objectives, such as First Nations, Inuit and Métis home communities. These models are inadequate for the majority of Aboriginals who live in urban areas and who form a diverse and extremely mobile population without a land base. In order to reconcile the exercise of self-government and urbanity, new theoretical models of governance were developed to provide for better political representation of urban Aboriginals. By taking into account the issue of identifying who holds the right to self-determination, the nature of powers to be exercised and the area over which they would be exercised, we will attempt to determine in this thesis which Aboriginal governance model is best suited for Montreal’s Aboriginal population.