Paysage rupertien, pointe de l'Ours Noir, ouest de la baie de Rupert contre la baie de Cabbage Willows, Sud-Jamésie

Coordonnées: W 79° 06'/N 51° 32'.; Photographie: Camille Laverdière, 1974.09.18. Vaste surface d'eau douce qu'est la baie de Rupert, soit le plus grand rentrant de la baie de James, ceint par une autre étendue, argileuse, considérable et sans relief, sauf qu'à travers cette...

Full description

Bibliographic Details
Format: Still Image
Language:unknown
Subjects:
Online Access:http://calypso.bib.umontreal.ca/cdm/ref/collection/_nquebec/id/378
Description
Summary:Coordonnées: W 79° 06'/N 51° 32'.; Photographie: Camille Laverdière, 1974.09.18. Vaste surface d'eau douce qu'est la baie de Rupert, soit le plus grand rentrant de la baie de James, ceint par une autre étendue, argileuse, considérable et sans relief, sauf qu'à travers cette nappe s'offrent des pointements ou des croupes rocheuses ayant résisté à l'érosion. Ces espaces impressionnants d'eau et de terre se délimitent l'un de l'autre par un type de côte qui retient presque toute l'attention lors du balancement de la marée à la débâcle printanière. C'est alors que les manifestations printanières, et les résultats impressionnants qui en découlent viennent définir le pays rupertien : de très larges estrans dont la slikke est recouverte de cailloux et de blocs, comme il y en a non moins dans l'eau et dont on ne voit plus que les têtes, et dont le schorre révèle aussi ces apports éloignés à moitié dissimulés dans l'herbe. Tous les débris de cet immense champ sont subarrondis comme ils l'étaient déjà, avant d'être pris en charge par la banquise tout le long de la côte jamésienne, allant de l'entrée de la baie de Rupert à la baie de Hannah, en Ontario. Si quelques cailloux et blocs présentent des faces aux rebords anguleux, c'est qu'ils ont été fracturés lors des manœuvres subies au cours de leur déplacement. Rédigé par Camille Laverdière. Don de Camille Laverdière.