| Summary: | Coordonnées approximatives: W 77° 41'/N 55° 11'.; Photographie: Camille Laverdière, 1975.09.16 La palse résulte du soulèvement gélival ordonné d'une grande surface horizontale constituée de matériel meuble argileux, gorgé d'eau, ayant favorisé la croissance d'une tourbière. L'intervention d'un climat ne pouvant plus soutenir le pergélisol a obligé la palse à disparaître : les monticules ne sont plus que des restes, des débris. Les sommets de l'ensemble demeurent tangents entre eux, puisque la tourbe isolante qui les compose n'est pas encore affectée. L'effondrement final de ces constructions périglaciaires, devenues des destructions, est suivi de la disparition des mares. Le 55e degré de latitude, en bordure de la mer d'Hudson, a permis le développement optimal d'un système de connivence entre la tourbière et le sédiment argileux ne pouvant appartenir qu'à la mer de Tyrrell, d'un côté comme de l'autre de la mer d'Hudson; vers le sud, les rigueurs du climat ne suffisaient pas, vers le nord, elles figeaient tout. Rédigé par Camille Laverdière. Don de Camille Laverdière.
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