Ennoyage marin sur le replat coiffant les falaises à blocs glaciels, anse de la Grande Échouerie, est de l'île du Cap aux Meules

Photographie: Camille Laverdière, 1973.09.03. Le socle rocheux de la calotte glaciaire au droit du Saint-Laurent, d'amont en aval ou des rapides de Lachine au lac Saint-Pierre, de Québec-Lévis à l'embouchure du Saguenay, tout le long de la Côte-Nord jusqu'au détroit de Belle-Isle s�...

Full description

Bibliographic Details
Format: Still Image
Language:unknown
Subjects:
Sol
Online Access:http://calypso.bib.umontreal.ca/cdm/ref/collection/_madeleine/id/182
Description
Summary:Photographie: Camille Laverdière, 1973.09.03. Le socle rocheux de la calotte glaciaire au droit du Saint-Laurent, d'amont en aval ou des rapides de Lachine au lac Saint-Pierre, de Québec-Lévis à l'embouchure du Saguenay, tout le long de la Côte-Nord jusqu'au détroit de Belle-Isle s'est affaissé, mais non dans le golfe du Saint-Laurent ou les Îles-de-la-Madeleine. C'est dire qu'à la fonte de cette calotte, le socle plus déprimé à l'intérieur des terres que vers la mer, s'est vu envahir par cette dernière appelée mer de Champlain dont la surface se tenait à près de 185 m au mont Royal, par la mer de Goldthwait à 120 m à Tadoussac, et de moins en moins le long de la Côte-Nord jusqu'à Baie-Trinité. Épargné du poids de la calotte, tout le golfe du Saint-Laurent ne fut recouvert que par quelques mètres d'eaux marines en surplus à la fonte de cette dernière. Nous suggérons de donner le nom de golfe de la Magdelène à l'étendue d'eau fini-glaciaire, dont le toponyme s'appliquait à l'île du Havre Aubert à la carte de Samuel de Champlain, en 1632. Les sables de ce dernier golfe, les présents galets et les blocs glaciels témoignent d'un niveau des eaux différent, peu élevé à la disparition des glaces de terre; c'est alors qu'il ne restait plus au sol qu'à se laisser podzoliser. Rappelons que si au Pléniglaciaire le continent s'effondrait sous le poids de la calotte de glace, mais les Îles si peu et les Maritimes tout contre se soulevaient avec la venue de la matière profonde, corticale et en fusion; de nos jours, si le continent termine son soulèvement, les Îles-de-la-Madeleine dont la charnière s'est déplacée sont entraînées verticalement vers le bas avec les Maritimes qui s'enfoncent encore plus sous le niveau des eaux marines. Rédigé par Camille Laverdière. Don de Camille Laverdière.