| Summary: | Dans le positionnement actuel des Etats manifestant un intérêt pour les ressources de l’Arctique, le sort réservé aux autochtones habitant cette région semble être oublié ou tout au moins être une question de second plan. L’étude des enjeux en Arctique se résume souvent à des analyses selon les approches économique ou environnementale. Ce mémoire les aborde sous l’angle des peuples autochtones et leur droit à l’autodétermination mis en tension avec les intérêts des Etats dans leur quête de puissance. In fine, il s’agit de s’interroger si ces populations autochtones, qui sont implantées dans ce nouvel eldorado, seront sacrifiées par leur gouvernement au profit des intérêts nationaux. La première partie du mémoire consiste à réaliser une synthèse des courants traditionnels des relations internationales et du contexte géopolitique de la région. La seconde partie, après avoir donné un cadre normatif à la notion de ‘’peuple autochtone’’, sera une analyse des politiques et programmes mis en œuvre par deux Etats, choisis pour leurs spécificités asymétriques sur le sujet, afin de mettre en exergue les actes réels garantissant les droits et libertés à leur population autochtone. Ce mémoire va au-delà de la conclusion de l’existence d’une grande probabilité que ces peuples autochtones soient sacrifiés pour des intérêts nationaux dans l’hypothèse qu’un Etat adopte une approche réaliste dans ses relations internationales. En effet, les recherches effectuées dans ce travail ouvrent la réflexion sur la sécurité sociétale de ces populations. Celle-ci serait liée à la variable du degré d’exploitation des ressources en Arctique qui serait indépendante du positionnement de l’Etat dans ses relations internationales. Master [60] en sciences politiques, orientation générale (horaire décalé), Université catholique de Louvain, 2017
|
|---|