L’ouverture de nouvelles voies maritimes en Arctique représente-t-elle un concurrent au nouveau canal de Panama ?

Ce mémoire a été produit afin de renseigner toutes personnes intéressées par le trafic maritime international de marchandises en lien avec le nouveau canal de Panama, la Route du Nord-Ouest et le projet du canal de Nicaragua. Ce travail se compose de deux parties. La première traite du sujet de l’ou...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Gaziano, Alessandro
Other Authors: UCL - Louvain School of Management, Jourquin, Bart
Format: Master Thesis
Language:French
Published: 2017
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:11187
Description
Summary:Ce mémoire a été produit afin de renseigner toutes personnes intéressées par le trafic maritime international de marchandises en lien avec le nouveau canal de Panama, la Route du Nord-Ouest et le projet du canal de Nicaragua. Ce travail se compose de deux parties. La première traite du sujet de l’ouverture des voies maritimes de l’Arctique. Dans celle-ci, nous retraçons l’évolution du transport de marchandises et nous essayons de savoir si la route maritime du Nord-Ouest peut devenir un concurrent au nouveau canal de Panama. Pour ce faire, nous avons pris en compte des coûts établis selon une méthode simplifiée d’évaluation des coûts d’exploitation pour une compagnie maritime, des conflits géopolitiques mais également des contraintes environnementales existantes sur la route maritime traversant l’archipel canadien. Nos recherches et nos résultats montrent que la Route du Nord-Ouest est, selon certaines hypothèses, moins coûteuse que l’emprunt du passage du canal de Panama pour un navire transportant des hydrocarbures. Cependant, la Route du Nord-Ouest n’est pas prête à devenir une zone de transit. La deuxième partie du mémoire concerne le projet de construction du canal de Nicaragua. Dans cette dernière partie, nous essayons de savoir si le canal de Nicaragua, peut détrôner le canal de Panama en Amérique centrale. Il en revient que, d’après nos recherches, le canal du Nicaragua n’est pas prêt de voir le jour. En effet, de nombreuses étapes ont été brûlées et l’étude réalisée par la société HKND (société en charge du projet de construction) ne montre que très peu de preuves concernant la viabilité du projet et aussi une faible considération vis-à-vis du respect de l’environnement et des parties-prenantes. Au bout de ces deux parties, nous pouvons conclure que les beaux jours du canal de Panama ne s’arrêterons pas de sitôt. Master [120] en sciences de gestion (Mons), Université catholique de Louvain, 2017 La diffusion de ce mémoire n'est pas autorisée par l'institution