Traces « photocartographiques » dans Un monde sans rivage, d’Hélène Gaudy
Dans Un monde sans rivage, Gaudy met en scène une déroute cartographique et photographique, en utilisant précisément pour ce faire les ressources des deux dispositifs déchus. Gaudy semble s’inscrire dans le sillage littéraire des artistes étudiés par Larisa Dryansky (Mel Bochner, Douglas Huebler, De...
Published in: | Littérature |
---|---|
Main Author: | |
Other Authors: | , |
Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
2022
|
Subjects: | |
Online Access: | http://hdl.handle.net/2078.3/243145 https://doi.org/10.3917/litt.207.0076 |
Summary: | Dans Un monde sans rivage, Gaudy met en scène une déroute cartographique et photographique, en utilisant précisément pour ce faire les ressources des deux dispositifs déchus. Gaudy semble s’inscrire dans le sillage littéraire des artistes étudiés par Larisa Dryansky (Mel Bochner, Douglas Huebler, Dennis Oppenheim, Ed Ruscha et Robert Smithson), dont les œuvres « d’un côté, affichent une transparence documentaire tout en révélant les dimensions fictionnelles de la réalité, de l’autre, jouant, et ce parfois de façon très marquée, des méthodes cartographiques et photographiques mais sans jamais cesser d’être arrimé[e]s au réel. » Un monde sans rivage s’attelle aux mêmes enjeux, en liant intimement photographie et cartographie par le biais du motif de la trace, dont Laurent Demanze a déjà évoqué la portée dans ce roman . Nous entendons quant à nous étudier le nouage opéré par la trace entre l’écriture photographique et l’entreprise cartographique. |
---|