Monitoring and predicting elusive species colonisation : application to the otter in the Cévennes National Park (France)

Les mouvements de certaines espèces animales sont discrets et les processus de changement dans la répartition géographique de ces espèces sont souvent mal documentés. L'objectif de ce travail est de développer une approche intégrative capable de suivre et prédire l'expansion d'...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Janssens, Xavier
Other Authors: UCL - AGRO/MILA - Département des sciences du milieu et de l'aménagement du territoire, Baret, Philippe, Defourny, Pierre
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:English
Published: UCL 2006
Subjects:
Online Access:https://hdl.handle.net/2078.1/206404
Description
Summary:Les mouvements de certaines espèces animales sont discrets et les processus de changement dans la répartition géographique de ces espèces sont souvent mal documentés. L'objectif de ce travail est de développer une approche intégrative capable de suivre et prédire l'expansion d'une espèce insaisissable, c'est-à -dire difficilement observable. L'étude se focalise sur la loutre d'Europe (Lutra lutra, L.) dans le paysage de moyennes montagnes du Parc National des Cévennes (France). Des analyses statistiques de 15 années de recensement sur le terrain, une modélisation au moyen d'un Système d'information géographique (SIG) et des analyses génétiques 'non invasives' furent combinées afin de (1) optimiser la détection de l'espèce (2) définir un cadre pertinent d'analyse de données la concernant; (3) décrire sa chronologie de colonisation (4) obtenir des informations génétiques au sujet des colonisateurs et (5) prédire le processus spatial de colonisation. Les découvertes furent à la fois méthodologiques et propres à l'écologie de la loutre. En se basant sur des inventaires d'épreintes, c'est-à -dire des excréments de loutres, le long des cours d'eau, il fut démontré qu'un suivi sur une longue distance (> 5,5 km) ou sur de multiples courtes distances (par exemple 13 x 50 m) est nécessaire pour prédire la présence de la loutre avec 95% d'efficacité dans un bassin hydrographique au front d'une colonisation. La densité et la fréquence d'excrétion s'avérèrent être des indicateurs pertinents du processus d'installation. Une approche originale de modélisation valida l'utilisation de distances 'fonctionnelles' depuis les endroits où la loutre fut détectée pour prédire la présence de l'espèce là où elle ne le fut pas ce qui permit d'apporter certaines solutions au problème des 'fausses absences'. Au moyen de cette méthode, nous avons pu retracer une chronologie de colonisation à l'échelle de bassins, et estimer un taux moyen d'expansion de 10 km par an. ...