Kirkenes, bout du monde norvégien ou place commerciale transfrontalière ? Illustration de l’effet frontière

La frontière terrestre entre Russie et Norvège, longtemps très patrouillée et contrôlée lors de la Guerre froide, est aujourd’hui beaucoup plus ouverte. Le nombre de passages annuels a connu une nette augmentation au cours de la dernière décennie, les résidents des zones frontalières alimentant une...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Lasserre, Frédéric
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: Conseil québécois d’Études géopolitiques (CQEG) 2018
Subjects:
Online Access:https://hdl.handle.net/20.500.11794/31403
Description
Summary:La frontière terrestre entre Russie et Norvège, longtemps très patrouillée et contrôlée lors de la Guerre froide, est aujourd’hui beaucoup plus ouverte. Le nombre de passages annuels a connu une nette augmentation au cours de la dernière décennie, les résidents des zones frontalières alimentant une activité de tourisme commercial bénéfique pour la communauté. Cette activité économique prend une importance croissante dans l’économie locale alors même que l’activité minière périclite. Kirkenes constitue un bon exemple de l’effet frontière, dans lequel la frontière ne constitue pas un frein, mais une interface moteur d’une activité économique. The land border between Russia and Norway, long patrolled and controlled during the Cold War, is now much more open. The number of annual crossings has increased significantly in the last decade, with residents of border areas providing a commercial tourism activity that benefits the community. This economic activity is becoming increasingly important in the local economy as mining activity collapses. Kirkenes is a good example of the border effect, in which the border is not a brake, but a driving interface for an economic activity.