L'État québécois et la crise d'Oka de 1990 : mutations des politiques en matière de gestion des revendications amérindiennes, 1985-2001

Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 Sans précédent dans l'histoire contemporaine du Québec, la crise d'Oka de 1990 marque, par son caractère violent et par sa durée, un point tournant dans l'histoire des relations entre l'État québé...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Guilbeault-Cayer, Émilie
Other Authors: Pâquet, Martin
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2018
Subjects:
Online Access:https://hdl.handle.net/20.500.11794/20431
Description
Summary:Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 Sans précédent dans l'histoire contemporaine du Québec, la crise d'Oka de 1990 marque, par son caractère violent et par sa durée, un point tournant dans l'histoire des relations entre l'État québécois et les Autochtones du même territoire. En effet, si un certain changement est perceptible à partir de 1985 avec la motion de Reconnaissance des onze nations amérindiennes et que des efforts sont faits pour améliorer leur relation, la crise d'Oka agit plutôt à titre d'événement déclencheur d'une nouvelle attitude parmi les responsables de l'État québécois, qui va désormais caractériser les actions des responsables étatiques en la matière. La décennie 1990 est ponctuée de diverses ententes avec les Premières Nations, nous permettant de constater un tant soit peu une amélioration de la relation, pour culminer en 2001 avec la signature de la "Paix des Braves", une entente qualifiée d'historique en matière autochtone.