Analyse isotopique de l'air piégé dans la glace pour quantifier les variations de température

International audience Les mesures isotopiques des glaces polaires montrent une succession de réchauffements rapides pendant la dernière période glaciaire au Groenland. Cette méthode sous-estime l'amplitude des variations de température. Une nouvelle méthode, basée sur la diffusion thermique de...

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Bibliographic Details
Published in:Comptes Rendus Geoscience
Main Authors: Landais, Amaelle, Caillon, Nicolas, Severinghaus, Jeff, Barnola, Jean-Marc, Goujon, Céline, Jouzel, Jean, Masson-Delmotte, Valérie
Other Authors: Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement Gif-sur-Yvette (LSCE), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Glaces et Continents, Climats et Isotopes Stables (GLACCIOS), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Scripps Institution of Oceanography (SIO - UC San Diego), University of California San Diego (UC San Diego), University of California (UC)-University of California (UC), Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE), Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG), Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF)-Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology (Grenoble INP )-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Université Savoie Mont Blanc (USMB Université de Savoie Université de Chambéry )-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF)-Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology (Grenoble INP )-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Université Savoie Mont Blanc (USMB Université de Savoie Université de Chambéry )-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: HAL CCSD 2004
Subjects:
Online Access:https://hal.science/hal-03105291
https://doi.org/10.1016/J.CRTE.2004.03.013
Description
Summary:International audience Les mesures isotopiques des glaces polaires montrent une succession de réchauffements rapides pendant la dernière période glaciaire au Groenland. Cette méthode sous-estime l'amplitude des variations de température. Une nouvelle méthode, basée sur la diffusion thermique des gaz dans le névé, permet de quantifier les variations de température de surface grâce aux fractionnements isotopiques associés. Notre méthode d'extraction de l'air de la glace et de mesure spectrométrique permet d'obtenir des précisions de 0,006 et de 0,020‰ pour δ15N et δ40Ar. Cette technique a permis d'estimer à 16±1,5 °C la variation de température de surface lors d'un événement climatique rapide (-70000ans) Isotopic measurements in polar ice core have shown a succession of rapid warming periods during the last glacial period over Greenland. However, this method underestimates the surface temperature variations. A new method based on gas thermal diffusion in the firn manages to quantify surface temperature variations through associated isotopic fractionations. We developed a method to extract air from the ice and to perform isotopic measurements to reduce analytical uncertainties to 0.006 and 0.020‰ for δ15N and δ40Ar. It led to a 16±1.5 °C surface temperature variation during a rapid warming ( -70000yr)