Testing Whether Camera Presence Influences Habitat Specific Predation Pressure on Artificial Shorebird Nests in the Arctic

When monitoring the breeding ecology of birds, the causes and times of nest failure can be difficult to determine. Cameras placed near nests allow for accurate monitoring of nest fate, but their presence may increase the risk of predation by attracting predators, leading to biased results. The relat...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Young, Kevin G., Kennedy, Lisa V., Smith, Paul A., Nol, Erica
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2021
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/72057
Description
Summary:When monitoring the breeding ecology of birds, the causes and times of nest failure can be difficult to determine. Cameras placed near nests allow for accurate monitoring of nest fate, but their presence may increase the risk of predation by attracting predators, leading to biased results. The relative influence of cameras on nest predation risk may also depend on habitat because predator numbers or behaviour can change in response to the availability or accessibility of nests. We evaluated the impact of camera presence on the predation rate of artificial nests placed within mesic tundra habitats used by Arctic-breeding shorebirds. We deployed 94 artificial nests, half with cameras and half without, during the shorebird-nesting season of 2015 in the East Bay Migratory Bird Sanctuary, Nunavut. Artificial nests were distributed evenly across sedge meadow and supratidal habitats typically used by nesting shorebirds. We used the Cox proportional hazards model to assess differential nest survival in relation to camera presence, habitat type, placement date, and all potential interactions. Artificial nests with cameras did not experience higher predation risk than those without cameras. Predation risk of artificial nests was related to an interaction between habitat type and placement date. Nests deployed in sedge meadows and in supratidal habitats later in the season were subject to a higher risk of predation than those deployed in supratidal habitats early in the season. These differences in predation risk are likely driven by the foraging behaviour of Arctic fox (Vulpes lagopus), a species that accounted for 81% of observed predation events in this study. Arctic fox prey primarily on Arvicoline prey and goose eggs at this site and take shorebird nests opportunistically, perhaps more often later in the season when their preferred prey becomes scarcer. This study demonstrates that, at this site, cameras used for nest monitoring do not influence predation risk. Evaluating the impact of cameras on predation risk is critical prior to their use, as individual study areas may differ in terms of predator species and behaviour. Lors de la surveillance de l’écologie de reproduction des oiseaux, les causes et les périodes de défaillance des nids peuvent être difficiles à déterminer. Des caméras placées près des nids permettent une surveillance précise du sort des nids, mais leur présence peut augmenter le risque de prédation en attirant les prédateurs, ce qui entraîne des résultats biaisés. L’influence relative des caméras sur le risque de prédation des nids peut également dépendre de l’habitat, car le nombre ou le comportement des prédateurs peut changer en fonction de la disponibilité ou de l’accessibilité des nids. Nous avons évalué l’impact de la présence de caméras sur le taux de prédation des nids artificiels placés dans les habitats de la toundra mésique utilisés par les limicoles se reproduisant dans l’Arctique. Nous avons installé 94 nids artificiels, la moitié avec des caméras et l’autre moitié sans caméras, pendant la saison de nidification des limicoles de 2015 dans le Refuge d’oiseaux migrateurs de la baie Est, au Nunavut. Les nids artificiels étaient répartis uniformément dans les cariçaies et les habitats supratidaux généralement utilisés par les limicoles nicheurs. Nous avons utilisé le modèle à risques proportionnels de Cox pour évaluer la survie différentielle des nids en fonction de la présence de caméras, du type d’habitat, de la date d’installation des caméras et de toutes les interactions potentielles. Les nids artificiels équipés de caméras ne présentaient pas de risque de prédation plus élevé que ceux sans caméras. Le risque de prédation des nids artificiels était lié à une interaction entre le type d’habitat et la date d’installation des caméras. Plus tard dans la saison, les nids placés dans les cariçaies et dans les habitats supratidaux ont fait l’objet d’un risque de prédation plus élevé que ceux des habitats supratidaux en début de saison. Ces différences de risque de prédation sont probablement attribuables au comportement d’alimentation du renard arctique (Vulpes lagopus), une espèce qui représentait 81 % des événements de prédation observés dans cette étude. Le renard arctique se nourrit principalement d’arvicolinés et d’oeufs d’oie sur ce site, et s’empare des nids de limicoles de manière opportuniste, peut-être plus souvent plus tard dans la saison, lorsque ses proies préférées se font plus rares. Cette étude démontre que, sur ce site, les caméras servant à la surveillance des nids n’influencent pas le risque de prédation. Il est essentiel d’évaluer l’impact des caméras sur le risquede prédation avant leur utilisation, car chacune des zones étudiées peut différer sur le plan des espèces de prédateurs et des comportements.