When Do Ideas of an Arctic Treaty Become Prominent in Arctic Governance Debates?

As climate change and globalization are opening the Arctic to human activities, the debate about how best to organize Arctic institutions in order to facilitate regional governance has been invigorated. One of the most controversial ideas in this debate has been the notion that a comprehensive treat...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Author: Rahbek-Clemmensen, Jon
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2019
Subjects:
NGO
ONG
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/68285
Description
Summary:As climate change and globalization are opening the Arctic to human activities, the debate about how best to organize Arctic institutions in order to facilitate regional governance has been invigorated. One of the most controversial ideas in this debate has been the notion that a comprehensive treaty should govern the Arctic. Depending on its exact design, such a treaty could radically transform regional decision-making procedures and substantial issue areas. It has been opposed by several regional stakeholders, including most regional states. This article examines how specific factors determine the prominence of the idea of an Arctic treaty in governance debates, and whether it is likely to become a crucial feature in future discussions. It argues that there are multiple ideas concerning the content and purpose of an Arctic treaty. Some of its proponents favor radical transformation of the regional order, while others envision more moderate reforms of existing institutions. It maps how the Arctic treaty debate has developed in four phases from 1970 until today, showing that it has been driven by a combination of functional gaps in the regional institutional setup, changing public political discourses about Arctic governance, and the degree of opposition among regional stakeholders. As some of these factors persist, the Arctic treaty will most likely continue to play a role in regional governance debates. In case of a regional crisis, it can once again become a focal point for discussion. À mesure que le changement climatique et la mondialisation permettent à l’être humain d’exercer des activités dans l’Arctique, le débat entourant la meilleure façon d’organiser les institutions de l’Arctique dans le but de faciliter la gouvernance régionale a repris de l’ampleur. Dans le cadre de ce débat, l’une des idées portant le plus à controverse a trait à la notion que l’Arctique devrait être gouverné par un traité détaillé. Selon sa formulation exacte, ce traité pourrait avoir pour effet de transformer de manière radicale les procédures de prise de décisions à l’échelle régionale et les enjeux importants. Plusieurs intervenants régionaux s’opposent à ce type de traité, dont la plupart des États de la région. Cet article porte sur la manière dont des facteurs particuliers déterminent l’importance de l’idée d’un traité de l’Arctique dans les débats sur la gouvernance et tâche d’établir si cette idée risque de devenir un aspect fondamental des discussions futures. L’article soutient qu’il existe de nombreuses idées à propos du contenu et de la raison d’être d’un traité de l’Arctique. Certains de ses promoteurs favorisent une transformation radicale de l’ordre régional, tandis que d’autres préconisent une réforme plus modérée des institutions actuelles. L’article illustre la manière dont le débat sur le traité de l’Arctique a traversé quatre phases, de 1970 à présent, et montre qu’il répond à un ensemble d’écarts fonctionnels sur le plan de la configuration institutionnelle régionale, des discours politiques publics changeants sur la gouvernance de l’Arctique et du degré d’opposition des intervenants régionaux. Puisque certains de ces facteurs persistent, le traité de l’Arctique continuera vraisemblablement de jouer un rôle dans les débats régionaux en matière de gouvernance. En présence de crise régionale, il pourra, encore une fois, devenir un point de discussion central.