Engaging Northern Indigenous Communities in Biophysical Research: Pitfalls and Successful Approaches

Guidelines and best practices to engage Indigenous people in Arctic regions in biophysical research have emerged since the 1990s. Despite these guidelines, mainstream scientists still struggle to create effective working relationships with Indigenous people and engage them in their research. We enco...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Eerkes-Medrano, Laura, Huntington, Henry P., Castro, Arturo Ortiz, Atkinson, David E.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2019
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/68194
Description
Summary:Guidelines and best practices to engage Indigenous people in Arctic regions in biophysical research have emerged since the 1990s. Despite these guidelines, mainstream scientists still struggle to create effective working relationships with Indigenous people and engage them in their research. We encountered this issue when we visited three communities on Alaska’s west coast to study impactful weather events and the formation of “slush ice berms,” which can protect towns from storm surges. As we worked to build relationships with residents of the towns, we found the existing guidelines are often helpful for telling us what to do—for example, they emphasize the importance of face-to-face communication—but researchers also need to think about how to do it (skills) and how to be (personal attributes). To demonstrate to Indigenous people that we value and respect their culture, researchers could learn to use language that is understandable and that reflects a collaborative rather than a top-down approach. We should be ready to adjust our schedules and to help the community we are visiting, rather than simply focusing on our own needs. We might look for benefits for the community and ensure residents understand and are satisfied with the research we are doing. Some of the necessary attributes we identified are curiosity, honesty, interpersonal awareness, empathy, flexibility, and openness. Although the skills and attributes presented here are useful to bridge the gap between cultures, we caution that there is no specific formula that can guarantee success. Des lignes directrices et des pratiques exemplaires visant à faire participer les peuples autochtones des régions arctiques à la recherche biophysique sont publiées depuis les années 1990. Malgré ces lignes directrices, les scientifiques généraux ont toujours de la difficulté à créer des relations de travail efficaces avec les peuples autochtones et à les faire participer à leurs recherches. Nous avons fait face à cet enjeu quand nous avons visité trois collectivités de la côte ouest de l’Alaska pour étudier les événements climatiques percutants et la formation de « bermes de bouillie de glace » susceptibles de protéger les localités des ondes de tempête. Quand nous avons essayé de nouer des liens avec les résidents des diverses localités, nous avons constaté que les lignes directrices actuelles sont souvent utiles pour nous indiquer quoi faire (par exemple, elles mettent l’accent sur l’importance des communications face à face), mais les chercheurs doivent aussi penser à comment le faire (les compétences) et à comment se présenter (attributs personnels). Pour prouver aux Autochtones qu’ils valorisent et respectent leur culture, les chercheurs pourraient apprendre à employer du vocabulaire qui est compréhensible et qui tient compte d’une démarche de collaboration au lieu d’une démarche hiérarchique du sommet à la base. Il faudrait que nous soyons prêts à adapter nos emplois du temps et à aider la collectivité que nous visitons au lieu de nous concentrer seulement sur nos propres besoins. Il faudrait aussi considérer les avantages pour la collectivité et nous assurer que les résidents comprennent la recherche que nous faisons et soient satisfaits. Parmi les attributs nécessaires pour ces travaux de recherche, notons la curiosité, l’honnêteté, la sensibilisation aux besoins d’autrui, l’empathie, la flexibilité et l’ouverture d’esprit. Même si les compétences et les attributs dont il est question ici aident à combler l’écart entre les cultures, nous tenons à souligner qu’aucune formule particulière ne garantit le succès.