Seal Occurrence and Habitat Use during Summer in Petermann Fjord, Northwestern Greenland

Ice-associated seals are considered especially susceptible and are potentially the first to modify distribution and habitat use in response to physical changes associated with the changing climate. Petermann Glacier, part of a unique ice-tongue fjord environment in a rarely studied region of northwe...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Lomac-MacNair, Kate, Jakobsson, Martin, Mix, Alan, Freire, Francis, Hogan, Kelly, Mayer, Larry, Smultea, Mari A.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2018
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67773
Description
Summary:Ice-associated seals are considered especially susceptible and are potentially the first to modify distribution and habitat use in response to physical changes associated with the changing climate. Petermann Glacier, part of a unique ice-tongue fjord environment in a rarely studied region of northwestern Greenland, lost substantial sections of its ice tongue during major 2010 and 2012 calving events. As a result, changes in seal habitat may have occurred. Seal occurrence and distribution data were collected in Petermann Fjord and adjacent Nares Strait region over 27 days (2 to 28 August) during the multidisciplinary scientific Petermann 2015 Expedition on the icebreaker Oden. During 239.4 hours of dedicated observation effort, a total of 312 individuals were recorded, representing four species: bearded seal (Erignathus barbatus), hooded seal (Crystophora cristata), harp seal (Pagophilus groenlandicus), and ringed seal (Pusa hispida). Ringed seals were recorded significantly more than the other species (χ2 = 347.4, df = 3, p < 0.001, n = 307). We found significant differences between species in haul-out (resting on ice) behavior (χ2 = 133.1, df = 3, p < 0.001, n = 307). Bearded seals were more frequently hauled out (73.1% n = 49), whereas ringed seals were almost exclusively in water (93.9%, n = 200). Differences in average depth and ice coverage where species occurred were also significant: harp seals and bearded seals were found in deeper water and areas of greater ice coverage (harp seals: 663 ± 366 m and 65 ± 14% ice cover; bearded seals: 598 ± 259 m and 50 ± 21% ice cover), while hooded seals and ringed seals were found in shallower water with lower ice coverage (hooded seals: 490 ± 163 m and 38 ± 19% ice cover; ringed seals: 496 ± 235 m, and 21 ± 20% ice cover). Our study provides an initial look at how High Arctic seals use the rapidly changing Petermann Fjord and how physical variables influence their distribution in one of the few remaining ice-tongue fjord environments. Les phoques associés aux glaces sont considérés comme très susceptibles et sont potentiellement les premiers à modifier la répartition de leur population et la façon dont ils utilisent leur habitat en réponse aux changements physiques découlant des changements climatiques. Le glacier Petermann fait partie d’une langue glaciaire de fjord unique dans une région rarement étudiée du nord-ouest du Groenland. De gros blocs de glace se sont détachés du glacier Petermann pendant le vêlage de 2010 à 2012. Par conséquent, l’habitat des phoques aurait pu être modifié. Pendant 27 jours (du 2 au 28 août), des données sur la présence et la répartition des phoques ont été recueillies au fjord Petermann et dans la région adjacente du détroit de Nares dans le cadre de l’expédition scientifique multidisciplinaire Petermann 2015 sur le brise-glace Oden. Au cours de 239,4 heures d’observation soutenue, la présence d’un total de 312 phoques représentant quatre espèces a été notée : le phoque barbu (Erignathus barbatus), le phoque à capuchon (Crystophora cristata), le phoque du Groenland (Pagophilus groenlandicus) et le phoque annelé (Pusa hispida). La présence de phoques annelés est considérablement plus importante que celle des autres espèces (χ2 = 347,4, ddl = 3, p < 0,001, n = 307). Nous avons constaté une différence significative dans les comportements d’échouerie (repos sur la glace) des phoques selon les espèces (χ2 = 133,11, ddl = 3, p < 0,001, n = 307). Les phoques barbus étaient plus souvent hors de l’eau (73,1 %, n = 49), tandis que les phoques annelés se trouvaient presque exclusivement dans l’eau (93,9 %, n = 200). Des différences significatives en ce qui a trait à la présence des espèces selon la profondeur et la couverture glaciaire ont été notées. Les phoques du Groenland et les phoques barbus fréquentent les profondeurs d’eau moyennes (663 ± 366 m et 598 ± 259 m, respectivement) et les régions où la couverture de glace correspond à la moyenne supérieure (65 ± 14 % et 50 ± 21 %, respectivement), tandis que les phoques à capuchon et les phoques annelés fréquentent les eaux moins profondes (490 ± 163 m et 496 ± 235 m, respectivement) et les régions où la couverture de glace correspond à la moyenne inférieure (38 ± 19 % et 21 ± 20, respectivement). Notre étude présente un premier aperçu de la façon dont les phoques de l’Extrême-Arctique utilisent le fjord Petermann en évolution rapide et de l’influence des variables physiques sur leur répartition dans l’une des rares langues glaciaires de fjord restantes.