A Paleoenvironmental Study Tracking Eutrophication, Mining Pollution, and Climate Change in Niven Lake, the First Sewage Lagoon of Yellowknife (Northwest Territories) + Supplementary Appendix 1 (See Article Tools)

Niven Lake was the first wastewater disposal site for the City of Yellowknife (Northwest Territories, Canada), receiving domestic sewage for more than 30 years. Here, we used a high-resolution sediment core to track past sewage inputs to Niven Lake by comparing changes in sedimentary sterols and thr...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Stewart, Emily M., Hargan, Kathryn E., Sivarajah, Branaavan, Kimpe, Linda E., Blais, Jules M., Smol, John P.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2018
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67758
Description
Summary:Niven Lake was the first wastewater disposal site for the City of Yellowknife (Northwest Territories, Canada), receiving domestic sewage for more than 30 years. Here, we used a high-resolution sediment core to track past sewage inputs to Niven Lake by comparing changes in sedimentary sterols and three diagnostic ratios for human fecal contamination, as well as biological assemblages and overall lake production, with the known history of sewage inputs to the lake from 1948 to 1981. Coprostanol, often considered the best indicator of human fecal contamination, increased by ~8% between depths of 7.5 cm and 5 cm (~1950 to 1981) and was more reliable in tracking sewage contamination than diagnostic sterol ratios. Muted responses in subfossil diatom and chironomid assemblages were noted during the time of sewage inputs, and similar responses have been reported in other eutrophic Arctic sites, as well as in many macrophyte-dominated shallow lakes in general. More marked shifts in diatoms and chironomids occurred a decade after the end of sewage inputs, in the 1990s, a time that closely aligned with the warmest years on record for Yellowknife. This post–sewage era response was indicative of anoxia and possibly of positive feedback from internal phosphorus loading. The response may have been facilitated by recent climate warming, resulting in a lagging recovery from eutrophication. Changes in the diatoms and chironomids of Niven Lake were also indicative of metal pollution, suggesting that the lake has experienced the compounding effects of arsenic contamination from nearby gold mining. Le lac Niven était le premier site d’évacuation des eaux usées de la ville de Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest, Canada) et il a reçu des eaux domestiques pendant plus de 30 ans. Ici, nous avons utilisé une carotte de sédiments à haute résolution pour analyser les anciens apports en eaux usées du lac Niven en comparant les changements dans les stérols sédimentaires et trois rapports diagnostiques pour la contamination fécale humaine, ainsi que les assemblages biologiques et la production générale du lac, selon les antécédents connus d’apports en eaux usées du lac de 1948 à 1981. Le coprostanol, souvent considéré comme le meilleur indicateur de contamination fécale humaine, augmentait d’environ 8 % à des profondeurs se situant entre 7,5 cm et 5 cm (~1950 à 1981) et était plus fiable pour évaluer la contamination par les eaux usées que les rapports diagnostiques des stérols. Des réponses atténuées dans les diatomées subfossiles et les assemblages chironomidés ont été notées dans les apports en eaux usées, et des réponses semblables ont été signalées dans d’autres sites eutrophiques de l’Arctique ainsi que dans de nombreux lacs peu profonds dominés par les macrophytes en général. Des changements plus marqués dans les diatomées et les chironomidés ont eu lieu une décennie après la fin des apports en eaux usées, dans les années 1990, une période étroitement liée aux années les plus chaudes à Yellowknife. La réponse après la fin de l’évacuation des eaux usées révélait une anoxie et possiblement une réaction positive à partir de la charge de phosphore interne. Cette réponse a peut-être été facilitée par le réchauffement récent du climat, provoquant ainsi un retard dans le rétablissement après l’eutrophisation. Les changements touchant les diatomées et les chironomidés du lac Niven témoignaient également de la pollution par les métaux, ce qui suggère que le lac a connu les effets conjugués de la contamination à l’arsenic provenant de l’exploitation minière à proximité.