Polar bear (Ursus maritimus) Migration from Maternal Dens in Western Hudson Bay

Migration is a common life history strategy among Arctic vertebrates, yet some of its aspects remain poorly described for some species. In February-March, post-parturient polar bears (Ursus maritimus) in western Hudson Bay, Canada, migrate from maternity den sites on land to the sea ice with three-...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Yee, Meredith, Reimer, Jody, Lunn, Nicholas J., Togunov, Ron R., Pilfold, Nicholas W., McCall, Alysa G., Derocher, Andrew E.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2017
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67706
Description
Summary:Migration is a common life history strategy among Arctic vertebrates, yet some of its aspects remain poorly described for some species. In February-March, post-parturient polar bears (Ursus maritimus) in western Hudson Bay, Canada, migrate from maternity den sites on land to the sea ice with three- to four-month-old cubs. We investigated this migration using data from 10 adult females fitted with satellite-linked global positioning system collars tracked in 2011 – 16. Directed movement towards the coast began on average on 1 March (range: 31 January to 23 March) and took a mean of 7.8 days to reach the coast. Bears traveled 18 to 100 km from their dens to the coast (mean = 63 km) at a mean rate of 6.7 km/d. Movements were highly directed, with an approximate northeast orientation, but did not follow the shortest path to the coast. Observed migration patterns were broadly similar to those previously documented, although mean departure date from dens was about four days earlier and mean movement rate was only 40% of that from the late 1990s. Given the sensitivity of polar bears to climate change, the phenology of denning may be a meaningful parameter for long-term monitoring. Parmi les vertébrés de l’Arctique, la migration constitue une stratégie de cycle biologique courante et pourtant, pour certaines espèces, certains des aspects de la migration sont toujours mal décrits. En février et en mars, les ours polaires (Ursus maritimus) de post-parturition de l’ouest de la baie d’Hudson, au Canada, migrent depuis leurs aires terrestres de mise bas vers la glace de mer avec leurs oursons de trois à quatre mois. Nous avons étudié cette migration en nous servant des données relatives à dix femelles adultes dotées de colliers satellitaires avec système de localisation GPS, données recueillies de 2011 à 2016. En moyenne, les déplacements dirigés vers la côte commençaient le 1er mars (étendue : du 31 janvier au23 mars) et pour se rendre jusqu’à la côte, il fallait en moyenne 7,8 jours. De leur aire de mise bas jusqu’à la côte, les ours parcouraient de 18 à 100 km (moyenne = 63 km) au taux moyen de 6,7 km/j. Les déplacements étaient fortement dirigés, avec une orientation approximative du nord-est, sans toutefois emprunter le chemin le plus court menant à la côte. Les modèles de migration observés ressemblaient beaucoup aux modèles déjà documentés, quoique la date de départ moyenne des aires de mise bas s’établissait à environ quatre jours plus tôt et que le taux de déplacement moyen ne correspondait qu’à 40 % du taux de la fin des années 1990. Compte tenu de la sensibilité des ours polaires au changement climatique, la phénologie de l’aire de mise bas pourrait constituer un paramètre significatif pour la surveillance à long terme.