Long-Distance Movement of a Female Polar Bear from Canada to Russia

Polar bears (Ursus maritimus) display fidelity to large geographic regions, and their movements are influenced by sea ice distribution. Polar bear subpopulations are moderately distinct from one another, and long-distance movements between subpopulations are rare. We describe and analyze the movemen...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Johnson, Amy C., Pongracz, Jodie D., Derocher, Andrew E.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2017
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67679
Description
Summary:Polar bears (Ursus maritimus) display fidelity to large geographic regions, and their movements are influenced by sea ice distribution. Polar bear subpopulations are moderately distinct from one another, and long-distance movements between subpopulations are rare. We describe and analyze the movements of a female polar bear tracked by satellite telemetry from spring 2009 for 798 days. This female traveled an exceptionally long distance (totaling 11 686 km) from the sea ice off the Yukon Territory, Canada (Southern Beaufort Sea subpopulation) to Wrangel Island, Russia (Chukchi Sea subpopulation). In comparison to other polar bears in this study, this bear traveled farther, moved faster, and had a much larger home range in the first year. Furthermore, the calculation of the home range size by two different methods demonstrated that the commonly used minimum convex polygon method overestimated the home range compared to the less biased Brownian bridge movement model. This female’s long-distance movement was unusual and provides additional evidence for gene flow between subpopulations. Monitoring polar bear movements is useful to track such events, which is especially important at present because sea ice loss due to climate change can affect subpopulation boundaries and influence management. L’ours polaire (Ursus maritimus) démontre sa fidélité à de grandes régions géographiques, et ses déplacements subissent l’influence de la répartition de la glace de mer. Les sous-populations d’ours polaires sont modérément distinctes les unes des autres, et les déplacements sur de longues distances entre les sous-populations sont rares. Nous décrivons et analysons les déplacements d’une ourse polaire suivie par télémétrie satellitaire pendant 798 jours à compter du printemps 2009. Cette femelle s’est déplacée sur une distance exceptionnellement longue (11 686 km au total) depuis la glace de mer au large du territoire du Yukon, au Canada (sous-population du sud de la mer de Beaufort) jusqu’à l’île Wrangel, en Russie (sous-population de la mer des Tchouktches). Comparativement à d’autres ours polaires visés par cette étude, cette ourse s’est déplacée plus loin et plus vite, et elle avait un domaine vital beaucoup plus vaste au cours de sa première année. De plus, le calcul de la taille de son domaine vital effectué au moyen de deux méthodes différentes a permis de constater que la méthode fréquemment utilisée du polygone convexe minimum donnait lieu à la surestimation du domaine vital comparativement au modèle de mouvement moins faussé du pont brownien. Le déplacement de cette ourse sur de longues distances était inhabituel et il permet d’obtenir des preuves supplémentaires au sujet du flux génétique entre les sous-populations. La surveillance des déplacements des ours polaires est utile dans le cadre du suivi de tels événements, ce qui est particulièrement important en ce moment, car la perte de glace de mer attribuable au changement climatique peut avoir des effets sur les frontières des sous-populations et la gestion des influences.