Frequency of Injuries from Line Entanglements, Killer Whales, and Ship Strikes on Bering-Chukchi-Beaufort Seas Bowhead Whales

We analyzed scarring data for Bering-Chukchi-Beaufort (BCB) Seas bowhead whales (Balaena mysticetus) harvested by Alaska Native hunters to quantify the frequency of line entanglement, ship strikes, and killer whale-inflicted injuries. We had 904 records in our database for whales landed between 1990...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: George, J. Craig, Sheffield, Gay, Reed, Daniel J., Tudor, Barbara, Stimmelmayr, Raphaela, Person, Brian T., Sformo, Todd, Suydam, Robert
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2017
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67669
Description
Summary:We analyzed scarring data for Bering-Chukchi-Beaufort (BCB) Seas bowhead whales (Balaena mysticetus) harvested by Alaska Native hunters to quantify the frequency of line entanglement, ship strikes, and killer whale-inflicted injuries. We had 904 records in our database for whales landed between 1990 and 2012, and after data quality screening, we found 521 records containing information on scarring. Logistic regression was used to evaluate different combinations of explanatory variables (i.e., body length, sex, year, year-group) to develop a prediction model for each scar type. We also list bowhead whales that were harvested, found dead, or observed alive entangled in commercial line/fishing gear. Our findings suggest that about 12% of harvested bowheads show entanglement scars. Their frequency is highly correlated with body length and sex: about 50% of very large bowheads (> 17 m) show such scars, while whales under 9 m rarely do, and males show a significantly higher rate than females. Scars associated with ship strikes are infrequent and occur on ~2% of all harvested whales; body length, sex, and year were not significant factors. Scarring from attempted killer whale predation was evident on ~8% of landed whales. As with entanglement injuries, the frequency of killer whale scars was much higher (> 40%) on whales more than 16 m in length and statistically more frequent in the second half of the study (2002 – 12). Increased killer whale injuries in the recent decade are consistent with studies conducted on bowheads of the Eastern Canada-West Greenland population. The findings presented here reflect the most thorough analysis of injury rates from entanglement, ships, and killer whales for the BCB bowheads conducted to date. They indicate that (1) entanglement rates primarily from pot fishing gear (crab or cod or both) are relatively high for very large and presumably older bowheads, (2) collisions with ships are infrequent at present, and (3) scarring from killer whales is frequent on very large adult whales (> 17 m). Considering that bowhead habitat is changing rapidly (e.g., sea ice reduction), industrial ship traffic in the Arctic is increasing, and commercial fishing operations are expanding to the north, we strongly recommend that monitoring of scarring and injuries on harvested bowheads continue into the future as a means of documenting change. Nous avons analysé les données sur les cicatrices que portent les baleines boréales (Balaena mysticetus) des mers de Béring, des Tchouktches et de Beaufort capturées par des chasseurs autochtones de l’Alaska afin de quantifier la fréquence d’emmêlements dans des filets de pêche, de collisions avec des navires et de blessures infligées par des épaulards. Notre base de données contenait 904 enregistrements portant sur des baleines prises entre 1990 et 2012 et, après une sélection des données selon leur qualité, nous avons trouvé 521 enregistrements comptant de l’information sur des cicatrices. Une méthode de régression logistique a été utilisée pour évaluer différentes combinaisons de variables explicatives (longueur corporelle, sexe, année et année-groupe, par exemple) afin de concevoir un modèle prédictif pour chaque type de cicatrice. Nous énumérons également les baleines boréales retrouvées emmêlées dans des engins ou des filets de pêche commerciale qui ont été capturées, trouvées mortes ou observées vivantes. Nos découvertes suggèrent qu’environ 12 % des baleines boréales capturées portent des cicatrices causées par l’emmêlement. La fréquence des cicatrices est étroitement liée à la longueur corporelle et au sexe : environ 50 % des baleines boréales de très grande taille (> 17 m) montrent de telles cicatrices, tandis que les baleines mesurant moins de 9 m portent rarement de telles cicatrices. Par ailleurs, les mâles affichent beaucoup plus de cicatrices que les femelles. Les cicatrices reliées à des collisions avec des navires sont rares et n’apparaissent que sur environ 2 % de toutes les baleines capturées; la longueur corporelle, le sexe et l’année n’étaient pas des facteurs importants. Les cicatrices causées par des tentatives de prédation par les épaulards étaient apparentes sur environ 8 % des baleines prises. Comme pour les blessures causées par l’emmêlement, la fréquence des cicatrices causées par des épaulards était beaucoup plus élevée(> 40 %) sur les baleines mesurant plus de 16 m de longueur et statistiquement plus fréquente dans la deuxième partie de l’étude (2002–2012). L’augmentation des blessures causées par des épaulards au cours de la dernière décennie concorde avec les études réalisées sur la population des baleines boréales de l’est du Canada et de l’ouest du Groenland. Les résultats présentés dans cette étude reflètent l’analyse la plus profonde du taux de blessures causées par l’emmêlement, les navires et les épaulards sur les baleines boréales des mers de Béring, des Tchouktches et de Beaufort à avoir été réalisée jusqu’à présent. Les observations indiquent que : 1) le taux d’emmêlement découlant principalement des engins ou casiers de pêche (crabe ou morue ou les deux) est relativement élevé chez les baleines boréales de très grande taille et probablement plus vieilles, 2) les collisions avec les navires sont rares en ce moment, et 3) les cicatrices causées par des épaulards sont fréquentes chez les baleines adultes de très grande taille (> 17 m). Étant donné le changement rapide de l’habitat de la baleine boréale (diminution des glaces marines, par exemple), l’augmentation de la circulation maritime industrielle dans l’Arctique et l’intensification des opérations de pêche commerciale au nord, nous recommandons fortement de continuer de surveiller les cicatrices et les blessures des baleines boréales capturées afin de documenter les changements.