Estimating Wildlife Harvest Based on Reported Consumption by Inuit in the Canadian Arctic

The harvest and consumption of wildlife are integral to the livelihood, culture, and nutritional status of the Inuit of northern Canada. When wildlife populations are perceived to be vulnerable, harvest restrictions may be enacted to protect species conservation interests. Such restrictions may also...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Kenny, Tiff-Annie, Chan, Hing Man
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2017
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67663
Description
Summary:The harvest and consumption of wildlife are integral to the livelihood, culture, and nutritional status of the Inuit of northern Canada. When wildlife populations are perceived to be vulnerable, harvest restrictions may be enacted to protect species conservation interests. Such restrictions may also have consequences for the nutrition and food security of Inuit communities. This study aims to estimate the harvest numbers of key wildlife species needed to sustain the traditional diet of Inuit. Using responses to the food frequency questionnaire that were collected from 806 men and 1275 women during the Inuit Health Study of 2007 – 08, we characterized annual country food consumption in five Inuit regions of northern Canada. Data on average edible yield of food species and Inuit population demographics were compiled and used to estimate the total number of harvested animals. Caribou (Rangifer tarandus) was the species consumed with the highest prevalence (> 90%) and in greatest amounts (29.6 – 122.8 kg/person/yr), depending on sex and region. The annual consumption rate for beluga whale (Delphinapterus leucas) was 5.9 – 24.3 kg per person, depending on sex and region, and that for ringed seal (Pusa hispida) was 4.1 – 25.0 kg per person. To sustain this consumption rate, it is estimated that a mean total of 36 526 caribou, 898 beluga whales, and 17 465 ringed seals are required annually. These results provide a baseline for food security and resource management in the Canadian Arctic to balance Indigenous subsistence needs and wildlife conservation. La prise et la consommation de gibier font partie intégrante du mode de vie, de la culture et de l’alimentation des Inuits du Nord canadien. Lorsque certaines espèces sont perçues comme vulnérables, des restrictions peuvent être mises en vigueur quant à leur capture afin de favoriser leur protection et leur conservation. Par le fait même, ces restrictions peuvent avoir des conséquences sur l’alimentation et la sécurité alimentaire des collectivités inuites. Cette étude tente d’estimer les prises d’importantes espèces nécessaires au soutien du régime alimentaire traditionnel des Inuits. À l’aide des résultats découlant du sondage relatif à la fréquence de consommation des aliments réalisé auprès de 806 hommes et de 1 275 femmes dans le cadre de l’Étude sur la santé des Inuits en 2007 – 2008, nous avons caractérisé la consommation annuelle de nourriture de campagne dans cinq régions inuites du nord du Canada. Les données concernant le rendement comestible moyen des espèces alimentaires et les caractéristiques démographiques de la population inuite ont été compilées et utilisées pour estimer le nombre total d’animaux capturés. Le caribou (Rangifer tarandus) était l’espèce la plus souvent consommée (> 90 %) et en plus grandes quantités (de 29,6 à 122,8 kg/personne/année), en fonction du sexe de la personne et de la région. Le taux de consommation annuel du béluga (Delphinapterus leucas) était de 5,9 à 24,3 kg par personne, en fonction du sexe et de la région, tandis que celui du phoque annelé (Pusa hispida) était de 4,1 à 25,0 kg par personne. Pour soutenir ce taux de consommation, on estime qu’il faut annuellement un total moyen de 36 526 caribous, de 898 bélugas et de 17 465 phoques annelés. Ces résultats servent de point de référence à la gestion de la sécurité alimentaire et des ressources dans l’Arctique canadien afin d’équilibrer les besoins de subsistance indigènes et la conservation de la faune.