The Use of the Iñupiaq Technique of Tundra Sodding to Rehabilitate Wetlands in Northern Alaska + Supplementary Appendix Tables (See Article Tools)

Tundra sodding, a new technique available to rehabilitate disturbed wetlands in the Arctic, is based on Iñupiaq traditional knowledge. C. Hopson, an Iñupiaq elder from Barrow and author of this paper, guided the development and field application of this new technique by providing traditional knowled...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Cater, Timothy C., Hopson, Charles, Streever, Bill
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2015
Subjects:
sod
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67560
Description
Summary:Tundra sodding, a new technique available to rehabilitate disturbed wetlands in the Arctic, is based on Iñupiaq traditional knowledge. C. Hopson, an Iñupiaq elder from Barrow and author of this paper, guided the development and field application of this new technique by providing traditional knowledge he learned as a youth from his elders. Tundra sodding has several advantages over other land rehabilitation techniques, the most important being that it can establish a mature plant community of indigenous species in a single growing season. In all sampling years, the plant communities at sodded sites were dominated by two rhizomatous graminoids, Eriophorum angustifolium and Carex aquatilis. These sedges also were dominant in all years in reference tundra. Also common to the plant communities in both reference tundra and sodded sites were 18 other vascular species (grasses, evergreen and deciduous shrubs, and forbs). Results from two to five growing seasons indicate that tundra sod can reduce the overall subsidence due to thawing of shallow permafrost. We harvested sod on three occasions from an area slated for gravel mining. In the summers of 2007 and 2008, we transplanted 334 m2 of tundra sod to portions of three sites to test the feasibility of the method. In summer 2010, we used the experience gained from that work to rehabilitate an entire site (1114 m2). This tundra sodding technique is labor intensive and costly compared to other rehabilitation techniques, but it offers advantages that justify its use when rapid rehabilitation of a disturbed site is needed. L’engazonnement de la toundra, nouvelle technique qui permet de remettre en état les zones humides perturbées de l’Arctique, s’appuie sur les connaissances traditionnelles Iñupiaq. C. Hopson, aîné Iñupiaq de Barrow et auteur de cet article, a guidé la mise au point et l’application sur le terrain de cette nouvelle technique en faisant part des connaissances traditionnelles qu’il a acquises de ses aînés alors qu’il était jeune. Comparativement à d’autres techniques de réhabilitation, l’engazonnement de la toundra comporte plusieurs avantages, le plus important étant l’établissement d’une communauté végétale mûre d’espèces indigènes au cours d’une seule saison de croissance. Pendant toutes les années d’échantillonnage, les communautés végétales des sites engazonnés étaient dominées par deux plantes graminoïdes rhizomateuses, Eriophorum angustifolium et Carex aquatilis. Les laîches étaient également dominantes au cours de toutes les années de la toundra de référence. Par ailleurs, 18 autres espèces vasculaires (poacées, plantes sempervirentes, arbustes caducs et plantes herbacées non graminoïdes) se retrouvaient couramment au sein des communautés végétales de la toundra de référence et des sites engazonnés. Les résultats de deux à cinq saisons de croissance indiquent que l’engazonnement de la toundra peut réduire l’affaissement général en raison du dégel du pergélisol peu profond. Nous avons récolté de la toundra à trois occasions dans un secteur destiné à être transformé en gravière. Au cours des étés 2007 et 2008, nous avons transplanté 334 m2 de toundra dans certaines parties de trois sites afin de mettre cette méthode à l’épreuve. Puis à l’été 2010, nous nous sommes appuyés sur l’expérience tirée de ces travaux pour réhabiliter un site au grand complet (1 114 m2). La technique de l’engazonnement de la toundra exige beaucoup de main-d’oeuvre et coûte cher comparativement aux autres techniques de réhabilitation, mais elle présente des avantages qui permettent de justifier le recours à cette technique lorsque le rétablissement rapide d’un site perturbé s’impose.